
Le Premier ministre Dr Navin Ramgoolam rencontre le chef Commissaire de Rodrigues Franceau Grandcourt à 15 heures ce mardi 2 septembre. L’avenir du gouvernement régional pourrait se jouer lors de cette réunion au Bâtiment du Trésor.
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Le gouvernement central à travers le Premier ministre adjoint Paul Bérenger ne cesse de critiquer la gestion des affaires. Paul Bérenger a même indiqué que le gouvernement régional dirigée par Franceau Grancourt et Johnson Roussety avait perdu sa majorité, ce qui fragilise la stabilité politique.
Mais du côté de Port-Mathurin, la réponse est ferme : pas question de céder. On dispose d’un mandat valide jusqu’en 2027, insiste le chef commissaire qui parle d’une ingérence dans les affaires de l’île. Franceau Grancourt critique aussi l’OPR qui a annoncé que ses huit membres vont démissionner en bloc si rien n’est fait. Cette confrontation met en lumière le cadre institutionnel de Rodrigues.
Depuis l’adoption de la Rodrigues Regional Assembly Act, l’île bénéficie d’une autonomie administrative. Mais plusieurs voix dénoncent un texte incomplet, qui ne prévoit pas de mécanisme efficace pour résoudre les conflits entre Port-Louis et Rodrigues. Face à ce vide juridique, l’idée d’introduire un Dispute Resolution Mechanism a été avancée, inspirée de modèles étrangers. De même, Franceau Grandcourt a plaidé pour la tenue d’un référendum pour que les Rodriguais puissant faire entendre leur voix.
Mais à ce stade, Maurice ne dispose pas d’un cadre légal pour organiser une telle consultation populaire.
La rencontre de ce jour entre le Premier ministre et le chef commissaire pourrait soit ouvrir la voie à une solution négociée et apaisée, soit la dissolution de l’Assemblée régionale qui ouvrirait la voie à des élections régionales anticipées.

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