En pleine frénésie électorale, le Premier ministre Pravind Jugnauth, le sourire aux lèvres et la casquette de conducteur vissée sur la tête, nous annonce avec emphase : « Mo pe pilot enn trin de developman ! »
Ah, ce fameux train ! Solide, droit sur ses rails, blindé de progrès et d’unité nationale, traversant les vallées du succès à toute vapeur.
Selon lui, tous les passagers profitent du voyage – même ceux qui ne peuvent pas se payer un billet en première classe ! Le message est clair : « Mo trin solidman lor rayy. Reflesi, pa fer erer ek tass lor lagar ». Donc, réfléchissez bien, ne faites pas l’erreur de descendre à la prochaine station, surtout avec l’opposition qui fait des signaux d’alarme sur le quai.
Mais en parlant de ce train, l’opposition, elle, est convaincue que ce n’est pas celui de Jugnauth qui atteindra la gare. À l’écouter, le train du gouvernement est plutôt une vieille locomotive rouillée, prête à dérailler, avec des wagons remplis de scandales.
Ah, mais tout cela prend un tournant intéressant quand on pense aux Chagos. Parce que là, soudain, il ne s’agit plus seulement d’un train. Non, avec la fortune de Diego Dollars promise par le bail de 99 ans de Diego Garcia, c’est carrément un TGV électoral qui se profile.
Au MSM, on croit dur comme fer que ce TGV ne s’arrêtera pas à la gare de 2024, non monsieur ! Il foncera directement vers 2029, avec une vitesse telle qu’on pourrait presque oublier les multiples scandales, controverses et autres dérives qui ont ponctué la gestion du pays.
Avec les Diego Dollars, les promesses électorales vont certainement pleuvoir…
Mais une chose est sûre, avec la politique mauricienne, chaque élection est une aventure, un véritable tour de montagnes russes – accrochez-vous bien !
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