[Satiriquement Vôtre] Quatre mois pour sublimer sa recette

« Notre mandat est de cinq ans. Il reste encore quatre mois avant la dissolution automatique de l’Assemblée nationale. On travaille toujours et on continuera à travailler dur jusqu’à la in de notre mandat. » Cette déclaration du Premier ministre, évoquant un engagement jusqu’à la dernière minute, nous rappelle étrangement un pâtissier méticuleux qui, même à la fermeture imminente de sa boutique, s’évertue à perfectionner sa dernière fournée. Alors, à quoi ressemblera la pâtisserie politique du Premier ministre dans ces derniers mois ?

LA PÂTE À SÉDUIRE 

Le pâtissier politique qu’est notre Premier ministre sait bien que pour plaire à ses clients – les électeurs il va sans dire – il faut une pâte légère et savoureuse. Il est donc temps de concocter des mesures attractives, de sortir du four des annonces alléchantes et de présenter des projets prometteurs. 

LE GLAÇAGE DE LA RIVALITÉ 

Pour damner le pion à l’opposition, notre pâtissier devra faire preuve de créativité et d’audace. Comme un glaçage soigneusement appliqué, chaque coup politique sera précis et calculé. Chaque faux pas de l’opposition sera mis en lumière, chaque réalisation du gouvernement magniiée. Mais attention, un excès de sucre peut rendre le dessert indigeste.

LA CERISE SUR LE GÂTEAU 

Mettre la cerise sur le gâteau, c’est ce que le Premier ministre espère accomplir dans ces quatre derniers mois. C’est l’ultime touche, celle qui fait toute la di érence. Les mesures de dernière minute seront présentées comme des cadeaux inattendus, des solutions miracles qui viendront combler les lacunes des années passées. Mais cette cerise, si joliment posée, su ira-t-elle à faire oublier les imperfections de la pâtisserie ?

LES YEUX ET LES PAPILLES

La recette sera-t-elle un succès éclatant ou un échec cuisant ? Les électeurs, ces gourmets exigeants, auront le dernier mot. Préparons-nous à déguster cette ultime création, en espérant que le goût inal soit à la hauteur des attentes. Car en politique comme en pâtisserie, c’est le dernier coup de pinceau qui fait toute la différence.