[Satiriquement Vôtre] Le capitaine du catamaran politique

Ah, Shakeel Mohamed ! Toujours là pour nous surprendre, mais cette fois, c’est avec un choix de vie plutôt… audacieux. Alors que des militants se rassemblaient, banderoles en main et slogans aux lèvres, pour soutenir l’alliance PTR-MMM-ND contre l’alliance Papa-piti (MSM PMSD en gestation), où était notre cher Shakeel ? Non pas dans la foule, mais en haute mer, confortablement installé sur un catamaran, sirotant un cocktail en compagnie de sa famille et de sa belle-famille.

Certains diront que c’est là l’acte d’un homme sage, qui sait privilégier sa famille avant tout. D’autres, plus cyniques, y verront peut-être un petit caprice de diva privée de son micro. Car enfin, quand on vous refuse la parole, pourquoi se mêler à la plèbe ? Mieux vaut prendre le large – littéralement – et profiter des joies de la mer plutôt que de se mêler à cette foule bruyante, non ? Et puis, quelle meilleure façon de soutenir ses camarades de lutte qu’en bronzant sur un pont en bois poli, tout en se connectant à l’événement via quelques coups d’oeil distraits sur son smartphone ? Après tout, être « présent » prend un tout nouveau sens à l’ère numérique.

Ironie du sort, cette absence choisie envoie un message aussi clair qu’un mégaphone : « Si je ne suis pas sur l’estrade, alors je suis… en mer. » Un peu comme un enfant qui boude parce qu’on ne l’a pas laissé jouer avec son jouet préféré, Shakeel semble nous dire que sans micro, il n’y a pas de spectacle. Mais rassurez-vous, il suivait tout ça de loin, très loin, avec une vue imprenable sur l’horizon.

Pendant ce temps, sur terre, les sympathisants se sont démenés pour envoyer un message fort aux leaders du MSM et du PMSD. Un message qui, espérons-le, n’a pas été trop étouffé par le bruit des vagues. Car pendant que certains prennent le large, d’autres restent sur le pont, dans la tempête, à crier pour l’avenir du pays. Chacun sa place, après tout.

À l’avenir, on peut s’attendre à ce que Shakeel propose de gérer parfois son ministère depuis un catamaran, prouvant ainsi qu’on peut parfaitement gouverner à distance. Un exemple inspirant pour tous ceux qui se demandent comment concilier pouvoir et farniente. Après tout, gouverner, c’est prévoir… ses vacances.