Si vous pensiez que « Missier Moustass » n’était qu’un discret fuiteur, un modeste transmetteur d’informations clandestines, détrompez-vous ! Aux yeux de Mahen Jhugroo, candidat de l’Alliance Lepep au No 7, ce personnage de l’ombre incarne désormais la menace ultime pour la nation. L’ancien ambassadeur à Washington au verbe tranchant, armé d’une détermination inflexible, a décidé de propulser Missier Moustass dans une nouvelle catégorie : celle des terroristes. Oui, rien de moins ! « La vérité se saura bientôt », déclare Mahen avec emphase, mais patience… seulement si son parti reprend le pouvoir.
Acte I : Missier Moustass, « ennemi d’État »
D’une voix grave, Mahen proclame que « toute la nation sait qui est Missier Moustass ». Pas seulement un fuiteur sans envergure, non : ce mystérieux personnage est désormais érigé en symbole de la subversion. Car dans ce jeu de l’ombre, il ne s’agit plus simplement de partager des enregistrements gênants, mais bien de déstabiliser les fondements mêmes de l’ordre national. « Dir Missier Moustass na pa trakase, » avertit Mahen, mais avec un sourire en coin, laissant deviner que le compte à rebours est lancé.
Acte II : Le complot à grande échelle
Mahen semble prêt à dérouler le fil d’un complot d’une envergure à couper le sou le. Missier Moustass, selon lui, n’est pas seulement un collectionneur de conversations téléphoniques. Non, il est le cerveau d’une vaste machination, maniant avec précision et discrétion les secrets d’État et peut-être même quelques codes obscurs. « Qui a donné l’ordre ? Qui a comploté et dans quel intérêt ? » s’interroge-t-il, avec l’intensité d’un détective. Car, bien sûr, il ne s’agit pas seulement d’enregistrements ; c’est une menace cachée, une guerre silencieuse où Missier Moustass joue un rôle clé.
Acte III : De la fuite au terrorisme
La rhétorique de Mahen atteint son sommet lorsqu’il brandit la Prevention of Terrorism Act. Car la menace n’est pas anodine : Missier Moustass est, dans cette nouvelle version du script, le parfait « agent du chaos » en mission pour ébranler la nation. Mahen propose même une refonte de la loi afin de poursuivre ces fuites sous le sceau du terrorisme. Oui, l’écoute téléphonique se mue ici en acte de terreur, menaçant la sécurité et la stabilité de la République. Loin de l’image anodine du simple fuiteur, Missier Moustass devient dans cette mise en scène le symbole de l’ennemi public.
*Paru dans Le Défi Plus du 2 novembre 2024
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