[Satiriquement Vôtre] Crachat dans la soupe au coq

Véronique Leu-Govind, autrefois servie à la table du PMSD, semble avoir décidé qu’il était temps de renverser le bol qui l’a nourrie toutes ces années. Maintenant, fondatrice des Nouveaux Démocrates (ND), elle s’est lancée dans une grande séance de crachat dans la soupe, visant directement son ancien leader, Xavier-Luc Duval. Le plat qu’elle nous sert aujourd’hui ? Un ragoût épicé d’accusations acerbes, mijoté sur un feu de ressentiment. 

Elle commence par assaisonner sa sortie avec une tentative de « démasquage » de Xavier-Luc Duval, qu’elle décrit comme un simple vendeur de promesses, jouisseur invétéré et lâche sans scrupule. Selon elle, la reconnaissance est un ingrédient que le leader du PMSD n’a jamais su ajouter à sa propre soupe politique. Elle semble oublier qu’elle-même a longtemps trempé sa cuillère dans ce même bol, profitant des saveurs qu’il lui offrait.
Mais ce n’est pas tout. Alors qu’elle renverse la soupe au coq, elle se met à touiller la marmite des alliances, flattant désormais Paul Bérenger et Navin Ramgoolam, qu’elle présente comme les nouveaux chefs étoilés de son menu politique. Elle va même jusqu’à dé_ier Xavier-Luc Duval de prouver qu’il est un « vrai homme » en se présentant seul aux élections, comme si la cuisine politique se résumait à savoir qui peut porter le plus gros tablier. Le comble du festin arrive lorsqu’elle accuse Xavier-Luc Duval d’ingratitude envers Navin Ramgoolam, prétendant que ce dernier l’a introduit à la table politique. Une belle soupe d’affabulations, car il suffit de remonter la recette pour se render compte que Xavier-Luc Duval était déjà en cuisine bien avant que Ramgoolam ne quitte Londres pour se joindre au banquet. Mais pourquoi laisser la vérité gâcher une bonne soupe de ressentiments ?

Enfin de compte, la sortie de Véronique ressemble moins à un acte de courage qu’à une grande séance de crachat dans le bol qui l’a nourrie. La voilà qui _latte ses nouveaux alliés tout en renversant la soupe sur son passé, un exercice de style qui, bien qu’amer, semble être le plat du jour dans son nouveau restaurant politique. Après tout, il faut bien savoir épicer son discours pour attirer de nouvelles convives à sa table.