Sarah Permal : l’artiste aux fourneaux

Elle aime faire la cuisine et, pour se ressourcer, elle peint à ses heures perdues. Deux passions que Sarah Permal a su conjuguer en ouvrant sa pizzeria, Pizza Lapwint, à Pointe-aux-Sables. Rencontre.

Depuis un an, elle s’est lancée dans une nouvelle aventure qui lui permet de s’épanouir. En juillet 2016, Sarah Permal décide d’ouvrir une pizzeria à Pointe-aux-Sables, un pari fou qui la comblera. Car Pizza Lapwint est un succès à la hauteur de ses attentes. Et pour le premier anniversaire de sa pizzeria, la gérante a apporté des nouveautés.

Outre la pizza, on peut y commander des lasagnes, des sandwichs américains et des burgers. Par contre, la philosophie reste la même : de la bonne nourriture à emporter avec un choix varié.

« C’était une année très importante et un indicateur pour savoir si je suis sur une bonne lancée ou pas. Mais c’est avec raison que j’ai foncé et je ne le regrette pas », avoue cette jeune femme de 30 ans qui a toujours rêvé d’être son propre patron.

Après avoir passé plus de sept ans dans l’administration, Sarah Permal a voulu se mettre à son propre compte en faisant quelque chose qu’elle aime. La cuisine est donc devenue son métier. Elle est aux fourneaux tous les jours dans son restaurant pour s’assurer que chaque plat est aux normes. Et elle trouve du temps pour s’adonner aussi à la peinture.

« Je suis exigeante envers moi-même. La qualité doit être présente à tout prix, même si cela nécessite de longues heures de travail pour préparer les ingrédients frais chaque jour avant l’ouverture », dira-t-elle tout en précisant qu’elle fait elle-même les courses pour choisir les meilleurs produits.

Dès 9 heures, chaque matin, Sarah Permal est déjà active dans son restaurant alors que celui-ci ouvre ses portes à 18 heures. « Ce métier demande un investissement personnel.

C’est un choix et il faut pouvoir garder le rythme », observe-t-elle tout en avouant qu’elle est obligée de se priver pour que son entreprise puisse décoller. « Quand on a une âme d’artiste, il est dur de rater des événements artistiques. Des fois, j’ai envie d’aller voir un concert ou une exposition mais je suis obligée de répondre aux besoins de ma clientèle. C’est une contrainte assumée », ajoute-t-elle.

Par contre, elle se lâche sur ses canevas à chaque moment libre, que ce soit entre les heures de travail et son temps de repos ou alors durant le week-end. L’art est une thérapie qui l’aide à se ressourcer, à faire le vide et en même temps, à faire le plein d’énergie.