Si la variole du singe est une menace sanitaire, cependant pour le moment, elle ne représente pas une urgence sanitaire mondiale. Ainsi, en a décidé l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Deux cas suspects ont été détectés à Maurice. Le ministère de la Santé est dans l’attente d’une confirmation.
Publicité
Les résultats pour les deux cas suspects de variole du singe sont attendus cette semaine. Les prélèvements ont été envoyés à l’île de La Réunion à des fins d’analyses. Cela, afin de confirmer si les deux patients sont effectivement infectés par le virus de la variole.
Maladie le plus souvent bénigne, la variole du singe se propage en dehors des zones endémiques. Elle représente une menace sanitaire, mais n’a pas atteint le stade d’une urgence sanitaire mondiale pour le moment, selon l’OMS. Cette dernière a convoqué une réunion d’experts le jeudi 23 juin pour décider s’il fallait rehausser le niveau d’alerte. Le verdict est finalement tombé le samedi 25 juin.
Dans un communiqué, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, explique que le comité d’urgence a partagé de profondes inquiétudes concernant l’échelle et la rapidité de propagation de l’épidémie actuelle. « Dans l’ensemble, ils m’ont suggéré dans le rapport que pour le moment, l’événement ne constitue pas une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), qui est le niveau d’alerte le plus élevé de l’OMS, mais ils ont convenu que la convocation du comité lui-même reflète les inquiétudes grandissantes concernant la diffusion internationale de la variole du singe », soutient le directeur de l’OMS dans le communiqué.
Jusqu’ici, plus de 3 200 cas confirmés de la variole du singe, présente dans une quarantaine de pays, et un décès ont été signalés à l’OMS. L’organisation songe d’ailleurs à changer l’appellation de la maladie, car le nom actuel est considéré comme « trompeur et discriminatoire ». Le changement vise à modifier le nom de la maladie et de ses différentes souches.
À Maurice, depuis le début du mois de juin, une demi-douzaine de cas suspects ont été détectés et aucun cas n’a été confirmé jusqu’à présent. En cas de suspicion d’une infection à la variole du singe, les patients sont placés en auto-isolation à domicile, sous la supervision des officiers du département sanitaire du ministère de la Santé, selon le protocole établi. La variole du singe peut s’attraper par le contact direct avec une personne infectée, mais aussi à travers des gouttelettes ou des sécrétions corporelles.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !