Santé - Transplantation rénale : vers la relance du service

Le service de transplantation rénale devrait de nouveau être disponible dans les hôpitaux dans les prochaines semaines. Les préparatifs sont en voie de finalisation, tout comme les Regulations de la Human Tissue (Removal, Preservation & Transplant) Act.

La transplantation rénale dans le service public devrait de nouveau être une réalité à Maurice dans les prochaines semaines si tout se passe bien. Les préparatifs vont bon train selon les informations glanées de diverses sources.

Outre les Regulations de la Human Tissue (Removal, Preservation & Transplant) Act, le ministère de la Santé a également lancé un appel d’offres pour l’acquisition de médicaments relatifs à la transplantation rénale, notamment pour des produits anti-rejets, des immunosuppresseurs et des médicaments anti-inflammatoires, entre autres.

C’est le bloc opératoire de l’ancien Cardiac Centre de l’hôpital Victoria qui devrait assurer ce service et la formation du personnel dans un premier temps. Cela, en attendant la fin des travaux en cours à l’hôpital Jawaharlal Nehru pour l’installation d’un centre de transplantation rénale, comme annoncé plusieurs fois dans le discours du budget.

Tout est mis en œuvre à l’hôpital de Candos pour accueillir ce nouveau service et tout est presque prêt, avons-nous appris de diverses sources. « Le bloc opératoire se trouve dans le nouveau bâtiment qui abritait l’ancien Cardiac Centre. Outre la transplantation rénale, les infrastructures seront utilisées pour d’autres types d’interventions », avons-nous aussi appris de sources dignes de foi.

Le Professeur Nizam Fatehmamode, chirurgien spécialisé dans les greffes au Guy’s & St Thomas’ NHS Foundation Trust en Grande-Bretagne, devrait piloter la mise en place et la formation du personnel pour assurer la transplantation rénale à Maurice. Son nom avait été mentionné par l’ancien ministre de la Santé, Anwar Husnoo, en septembre 2019. Des consultations étaient également en cours avec son collègue, le Dr Benedict Lyle Philips.

La mission du professeur devrait durer six mois et va consister en évaluation des infrastructures et équipements nécessaires pour l’installation de l’unité de transplantation rénale. Il sera aussi question de la préparation des malades nécessitant une transplantation, dont la compatibilité entre autres.