Mettre la médecine traditionnelle chinoise à la portée des Mauriciens au même titre que celle de l’ayurvédique. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal. C’était lors de l’inauguration du premier centre de médecine chinoise à la City Clinic, le lundi 9 décembre.
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60 000. C’est le nombre de personnes qui ont recours à la médecine ayurvédique dans le service public. Fort de ce succès, le ministère de la Santé envisage d’introduire également la médecine traditionnelle chinoise. C’est ce qu’a soutenu, hier, le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal. Il participait à l’inauguration du China - Mauritius Traditional Chinese Medecine Centre, qui est le fruit du partenariat de la City Clinic et de la Shanghai Yue Yang Hospital de Chine.
Il a ainsi soutenu que la médecine allopathique ne résout pas tous les problèmes de santé. « En Europe, ils commencent à adopter la médecine traditionnelle, pourquoi pas à Maurice également ? » s’est demandé le ministre. Pour lui, l’inauguration de ce premier centre de médecine traditionnelle chinoise ouvre la voie à bien des auspices. « Nous pensons qu’à l’avenir nous pouvons renforcer la médecine traditionnelle pour donner aux Mauriciens l’opportunité de connaître aussi bien la médecine allopathique que la médecine traditionnelle, qu’elle soit chinoise ou ayurvédique », a-t-il avancé. Après l’introduction de la médecine ayurvédique dans certains hôpitaux du service public en 1989, il faut , dit-il, créer plus d’espace et l’encadrement nécessaire pour mettre la médecine chinoise à la disposition de tous les Mauriciens.
Également présent pour l’occasion, le Premier ministre par intérim, Ivan Collendavelloo, a pour sa part dit qu’avec l’ouverture de ce centre, c’est le début d’une nouvelle aventure avec un centre de médecine traditionnelle chinoise doté d’une pharmacie qui répond aux normes requises et qui n’est pas qu’une simple officine. Le City Clinic a, en effet, fait appel à deux médecins spécialisés dans ce type de médecine ainsi qu’à un pharmacien qui viennent tous de Chine.
Par ailleurs, le ministre de la Santé a soutenu que les personnes de plus de 60 ans ne vont pas payer pour les pintes de sang quand ils vont se faire traiter. Pour les membres du public qui ont donné cinq pintes de sang, les deux premières pintes leur seront offertes gratuitement s’ils nécessitent un traitement dans une clinique privée. Kailesh Jagutpal a également souhaité qu’il y ait plus de démocratie concernant le prix des médicaments surtout concernant ceux pour le traitement du diabète.
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