Lors de son séjour à Maurice, Geneviève, une touriste originaire du Sud de Paris, a été victime d’un accident de la route. Elle a subi une fracture de l’odontoïde C2, qui a nécessité une intervention chirurgicale délicate. Elle doit son salut à l’équipe d’ambulanciers et médicale de C-Care Wellkin.
Geneviève et Michel A., en vacances à Maurice depuis le 28 novembre 2022, pensaient passer de bons moments et profiter du soleil. Mais leur joie aura été de courte durée. Ils ont été victimes d’un accident de la route à peine quelques jours après leur arrivée. Geneviève a subi une fracture de l’odontoïde de type II. Elle a dû se faire opérer le 3 décembre. Si cette intervention chirurgicale est si spéciale, c’est parce que c’est la première fois qu’elle est pratiquée à Maurice. Et elle a été couronnée de succès. Un véritable miracle…
La fracture de l’odontoïde de type II est l’une des fractures les plus fréquentes du rachis cervical chez les personnes âgées ou chez ceux qui tentent de se donner la mort par pendaison. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle est aussi communément appelée la fracture de l’homme pendu. Elle peut aussi survenir à la suite d’un traumatisme, comme cela a été le cas de la touriste française.
L’équipe médicale de C-Care Wellkin a immédiatement été sollicitée. Geneviève a rapidement été prise en charge par les ambulanciers. « Dès que je leur ai dit que j’avais un problème au cou, ils m’ont placé une minerve en prenant toutes les précautions d’usage afin de protéger ma nuque », explique-t-elle.
La fixation de la fracture odontoïde C2 est une intervention délicate nécessitant une grande expertise. Geneviève a eu la chance d’être confiée aux bons soins d’un des spécialistes dans le domaine, le chirurgien indien Sammandam Karunagaram. Il est Senior Consultant en orthopédie et en chirurgie de la colonne vertébrale et spécialiste en remplacement articulaire, en médecine sportive, en chirurgie endoscopique et mini-invasive à C-Care Wellkin. Il exerce à Maurice depuis 2010.
Le Dr Karunagaram explique que c’était une intervention très risquée. Si elle est mal faite, cela peut laisser des séquelles irréversibles au patient, dont une perte de la motricité. « La patiente avait une mauvaise fracture de l’odontoïde, qui est une lésion verticale grave. Elle se trouvait dans un endroit très dangereux », dit-il.
Selon lui, Geneviève a eu beaucoup de chance lors de son transfert vers l’établissement de santé privé. « Elle a été transportée dans de bonnes conditions. Elle a été complètement immobilisée, ce qui l’a empêchée d’avoir des dommages supplémentaires à la suite de son accident de la route », fait ressortir le spécialiste. Il ajoute qu’elle a bénéficié de la prompte intervention de l’équipe médicale de l’établissement qui lui a fait subir une imagerie par résonance magnétique (IRM) afin de déterminer l’ampleur du problème.
Durant l’intervention, le Dr Sammandam Karunagaram a été assisté du Mauricien Kavish Ramessur et de l’anesthésiste Subir Chandra Das. Ce dernier a utilisé une technique spécifique pour intuber la patiente pour que l’opération se déroule sans anicroche. « La moindre petite erreur aurait pu virer au drame », affirme le chirurgien.
Depuis l’intervention, Geneviève porte une vis de 34 millimètres au rachis cervical. Elle porte aussi une minerve qu’elle devra garder pendant les six prochaines semaines. Après quatre jours d’hospitalisation, elle a pu quitter l’établissement hospitalier. Son époux et elle ont regagné l’hôtel dans lequel ils séjournent à Péreybère et où ils espéraient profiter de leurs derniers jours de vacances.
Geneviève et Michel, qui vivent dans le Sud de Paris, quittent Maurice le mercredi 14 décembre 2022. Ils remercient l’équipe de C-Care Wellkin pour tout le soutien et l’assistance médicale qu’ils ont obtenus, mais aussi et surtout pour l’accueil auquel ils ont eu droit.
Bonne manipulation
Il faut prendre le plus de précautions possible en manipulant une victime d’un accident de la route. C’est ce que font ressortir le Dr Sammandam Karunagaram et le Dr Kavish Ramessur. Ils insistent que si un patient est déplacé n’importe comment, cela peut entraîner des dommages supplémentaires.
Le Dr Karunagaram déplore le fait que de nombreux patients arrivent dans un établissement de santé dans de mauvaises conditions. « Ils n’ont pas de deuxième chance quand la colonne vertébrale est atteinte », prévient-il. Le Dr Ramessur ajoute que l’absence de précautions peut être fatale pour le patient.
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