Les négociations concernant la révision du système 24/7 pour les spécialistes des hôpitaux publics sont en cours. Une réunion avec la Commission de conciliation et de médiation est prévue dans les prochains jours.
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Un an bientôt, le 1er août, depuis que le système 24/7 pour les spécialistes du service public (anesthésistes, gynécologues et pédiatres) a été mis en place. Or il ne fait toujours pas l’unanimité.
Des négociations sont en cours pour réviser, voire abolir le système, qui, selon les spécialistes concernés, a été introduit sans aucune consultation ni planification. Ce sujet a été abordé lors d’une réunion, il y a quelques jours, au ministère de la Santé. Des développements sont attendus après la réunion prévue avec la Commission de conciliation et de médiation (CCM).
Il y a actuellement 30 gynécologues-obstétriciens, 31 pédiatres et 37 anesthésistes engagés dans ce système. C’est ce qu’a fait savoir Kailesh Jagutpal en réponse à une question du député Salim Abass Mamode lors de la séance parlementaire du mardi 11 juillet. Selon le ministre de la Santé, le service de nuit a été recommandé depuis la publication du rapport du Pay Research Bureau (PRB) en 2008, ainsi que dans les rapports ultérieurs du PRB en 2013, 2016 et 2021.
Selon le rapport du PRB de 2021, le service de nuit est optionnel pour les consultants en charge, les spécialistes/senior spécialistes qui étaient déjà en service au 30 juin 2008, soit en tant que titulaires, soit en tant qu’intérimaires depuis au moins un an. Il est, en revanche, obligatoire pour les nouveaux entrants dans le grade de spécialiste/spécialiste principal à partir du 1er janvier 2013. Cette décision ouvre la voie à la création de deux catégories de spécialistes, selon une source de la Government Medical and Dental Officers Association (GMDOA).
Alors que des voix s’élèvent contre l’introduction du service 24/7, le ministre de la Santé s’en est, quant à lui, félicité. Cependant, il n’a pas pu présenter d’évaluation de l’impact du service depuis sa mise en place.
« Il faudra encore attendre quelques années pour évaluer l’efficacité de ce service. Je suis confiant que nous allons dans la bonne direction », a-t-il déclaré.
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