Âgées de 9 et 5 ans, elles ne savent toujours pas ce qu’est l’école. La raison : la situation précaire dans laquelle elles vivent ne permet pas aux parents d’assumer les dépenses scolaires. Dans l’espoir de leur offrir un avenir meilleur, Rosemary Azie, mère en détresse, a frappé à la porte d’Xplik ou K.
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« J’ai trois filles, âgées de 12, 9 et 5 ans, nous raconte Rosemary Azie, 29 ans, les larmes aux yeux. Faute de moyens financiers, mon aînée a rejoint le collège des Lorettes de Port-Louis à la mi-mars. Elle est en Form I. J’ai dû demander à mes proches de l’argent et des produits alimentaires pour pouvoir l’envoyer à l’école. » Le compagnon de la dame est « enflé de camion ».
Ses maigres revenus ne suffisent pas à arrondir les fins de mois. « Je paie Rs 1 000 de loyer pour une maison dont le toit fuit comme une passoire », poursuit Rosemary, originaire de Le Hochet, à Terre-Rouge. Cette mère ne peut pas non plus travailler pour épauler son concubin, devant s’occuper de ses deux filles non scolarisées.
La misère noire
« Nous vivons dans la précarité totale. Souvent, nous nous retrouvons sans nourriture. Les filles sont contraintes de dormir le ventre vide. C’est pourquoi ma cadette et ma benjamine ne se sont jamais allées à l’école. Elles ne savent pas que signifie une école, des camarades de classe ou même l’éducation basique. Je me sens blessée du fait que mes filles sont contraintes de demeurer à la maison, mais je ne peux rien faire pour les faire sortir de la misère noire », pleure Rosemary.
Après avoir consulté la Child Development Unit (CDU) de Goodlands, Rosemary s’est rendue au bureau de la Sécurité sociale pour réclamer une aide sociale à ses filles, selon cette mère tourmentée. « Les officiers m’ont confié qu’ils ne pouvaient rien faire. » Ayant cru toutes les portes fermées pour elle, désemparée, Rosemary Azie a finalement franchi le seuil de notre rédaction.
« Via la rédaction d’Xplik ou K, je lance un appel à la générosité du public pour me venir en aide. Mes filles n’ont pas de vêtements. Nous avons besoin de produits alimentaires. D’ailleurs, ma fille qui fréquente le collège a besoin de matériel scolaire. Grâce à la générosité des Mauriciens, je pourrai enfin offrir une scolarité à mes deux petites filles », soutient Rosemary.
Par ailleurs, la rédaction a référé le cas de Rosemary Azie à la National Empowerment Foundation pour réclamer une allocation pour le matériel scolaire de sa fille aînée.
Tous ceux ou celles qui veulent aider cette famille peuvent contacter la rédaction d’Xplik ou K sur le 211 12 13 ou le 207 06 66.
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