Pendant les fêtes de fin d’année, l’euphorie, la joie et la bonne humeur se lisent sur les visages des Mauriciens.C’est le moment le plus attendu pour fêter l’arrivée de la nouvelle année en famille autour d’un repas.
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Cependant, d’autres, moins fortunés, n’ont qu’une seule envie : se remplir le ventre et trouver un coin pour la nuit.
Certains les appellent «les gens de la rue», tandis que d’autres les surnomment «SDF» ou «clochards». Sans ressources, miséreux et démunis, comment ces sans-abris passent-ils leurs fêtes de fin d’année ?
Notre journaliste Rivesh Dursun est parti à leur rencontre dans les rues de la capitale.
Gilbert 56 ans, porteur au marché de Port-Louis, vie dans la rue depuis 11 ans. C’est à cause de la pauvreté qu’il s’est retrouvé sans toit.
Seeven Veerasamy, âgé de 43 ans, partage le même coin avec Gilbert depuis plusieurs années. Ils se sont rencontrés au marché central. Ce dernier travaille comme ‘helper’ sur un étal du marché.
Les deux compères se partagent le trottoir de la rue pope Hennessy depuis plus de 16 ans. Depuis leur rencontre, il vivent comme une famille, se soutenant mutuellement.
Heureusement, les SDF ne sont pas totalement délaissés en cette fin d’année. Il existe des associations qui leur procurent des repas chauds, qui essaient de leur redonner confiance en eux, les aident à se soigner, à trouver du travail.
Lindsay Cibele, responsable de l’abri de nuit à Port-Louis explique qu’ils font tout leur possible pour mettre un sourire sur les lèvres des sans-abris.
Ragini Rungen responsable de ‘Lakaz A’, souligne l’effort que son équipe fait pour rendre cette période festive mémorable pour les sans abris.
Malgré les aides matérielles, la distribution de vivres de la part d’organismes caritatifs, les sans-abris connaissent un réveillon différent du notre.
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