Sandragassen Supanee, 60 ans, meurt dans l’incendie de sa maison

• La police privilégie la piste d’un acte accidentel

Fin tragique pour Sandragassen Supanee, 60 ans. Cet habitant de Trèfles, Rose-Hill, a péri dans l’incendie de sa maison, vendredi soir. C’est son fils, de retour du travail, qui a découvert l’incendie avant d’alerter les secours. « Monn trouv li kot lafenet, fini brile dan so lasam… » confie Kersaven, le fils du défunt. 

Sur place, les sapeurs-pompiers ont confirmé que l’homme de 60 ans avait déjà rendu l’âme. L’incendie a été maîtrisé et le corps calciné du défunt transféré à la morgue de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo. Samedi, l’autopsie pratiquée par le Dr Prem Chamane a attribué le décès à une « extensive burn ». Les funérailles du défunt ont eu lieu samedi après-midi.

Les officiers des Fire Services et du Scene of Crime Office (SOCO), sous la houlette du sergent Mungur, ont déjà procédé à une inspection des lieux aux fins de l’enquête policière. La thèse d’un acte accidentel est privilégiée par la police de Stanley chargée de l’affaire. Sandragassen, qui avait un penchant pour l’alcool, était également fumeur. Selon toute vraisemblance, il aurait laissé tomber par mégarde une cigarette allumée après avoir consommé de l’alcool, provoquant ainsi l’incendie. 

Sandragassen était père de deux enfants, une fille aînée et un fils, Kersaven, 25 ans. Ce dernier qui vivait avec son père dans une partie de la maison revient sur le jour du drame. Dans la matinée de vendredi, vers 10 heures, il a remis les clés de la maison à son père, juste avant de partir au travail. « Kan mo ti pe al travay, monn kit lakle lakaz ar mo papa », raconte-t-il. Il ne pouvait imaginer que c’était la dernière fois qu’il voyait son père en vie. 

Vers 20 heures, alors qu’il rentrait chez lui, Kersaven a été dévasté en découvrant la partie de la maison occupée par son père en proie aux flammes. Ne voyant pas le sexagénaire, il s’est mis à le chercher, craignant que ce dernier soit toujours dans la maison. « Monn galoupe, monn al par deryer lakaz pou get dan lezot lasam », dit-il. Mais c’était trop tard. Il a regardé à travers une fenêtre et là, il a vu son père sur un lit. Il était déjà carbonisé. 

Des badauds présents sur place ont tenté d’éteindre le feu, mais en vain. À l’arrivée des sapeurs-pompiers, Sandragassen avait déjà rendu l’âme.