Samioullah Lauthan : le travailleur social engagé

Il a la ferme conviction d’être né avec une mission bien précise : celle de servir et surtout d’aider les autres. C’est pour cette raison que Samioullah Lauthan, Sam pour les intimes, fait du travail social depuis sa jeune adolescence. à 71 ans, il continue sa lutte contre la prolifération de la drogue et la pauvreté. Il nous raconte, en images, ses activités, ses valeurs et ses engagements.

C’est l’une de ses premières photos. à 20 ans, il termine ses études secondaires et commence une carrière d’enseignant au collège Trinity, à Port-Louis. Il s’engage en même temps dans le domaine du travail social. Cette passion pour le bénévolat est née dès la Form IV, quand il devait faire des exposés sur les personnalités qui ont milité pour un changement radical dans le monde. Il savait, dès lors, qu’il serait travailleur social.

Il est né et a grandi à Port-Louis. Sam Lauthan est issu d’une fratrie de cinq garçons. Ici, les cinq fils sont avec leur mère, femme au foyer. Le troisième fils de la famille Lauthan s’engage dans le travail social, ce pour lequel il a toujours eu le soutien de la famille.

De fil en aiguille, avec son engagement dans le domaine social, il sera encouragé à faire de la politique. Et c’est en 1995 qu’il se lance. Il sera, par la suite, tour à tour ministre de l’Environnement et celui du Développement, des Ressources humaines et finalement de la Sécurité sociale. Sa carrière politique prendra fin en 2010, soit 15 ans après.

Cette photo est prise en 1988. Sam Lauthan voyage, va à la rencontre d’autres gens actifs dans le domaine social et combattant aussi la toxicomanie. Il visitera ainsi une vingtaine de pays, ceux d’Afrique, les états-Unis, en passant par quelques pays européens.

De voyage en voyage, il découvrira les différentes cultures, mais aussi les différentes misères existant dans le monde. Sur cette photo, il est sur l’île de Gorée, au Sénégal. Cette île est aussi connue comme étant la « Maison des esclaves ». C’est un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique, reconnu officiellement par l’Organisation des Nations unies en 1978.

Par la suite, grâce à l’expérience acquise sur le tas et à travers des recherches et des formations, il anime des conférences à Maurice et ailleurs pour sensibiliser les gens sur les dégâts de la prise des drogues. Il a toujours travaillé en étroite collaboration avec des experts étrangers, en se basant sur des recherches faites à travers le monde sur la drogue.

Chaque pays visité le mène à découvrir les ghettos et les gens qui souffrent. Ces visites se feront pendant les formations auxquelles il participe et qui durent en moyenne deux semaines. Les autres participants de ces ateliers vont faire du safari pendant les jours de repos, alors que Sam Lauthan en profite pour découvrir les réalités profondes de ces pays.