Sam Lauthan, président de la NADC : «Nous ne sommes pas en train de dormir»

Joint par téléphone, le président de la National Agency for Drug Control (NADC), Sam Lauthan, tient à défendre le bilan de l’organisme. « Peut-être que nous ne communiquons pas assez. Mais nous ne sommes pas en train de dormir », insiste-t-il. Il annonce la mise en place prochaine d’une cellule de communication. 

Selon lui, la NADC est officiellement opérationnelle depuis mai, mais son travail a débuté bien avant. « J’ai commencé à agir dès décembre, car je connais le domaine. J’ai carte blanche du gouvernement. Mais chaque décision doit passer par le board. Je n’ai rien à me reprocher », assure-t-il.

Sam Lauthan précise que l’organisme repose sur six divisions spécialisées dans des domaines clés (prévention, recherche, traitement, réhabilitation et répression, entre autres) et plusieurs sous-comités, chacun chargé d’un champ d’action spécifique. « Nous avons déjà organisé des réunions avec le commissaire de police, les unités spécialisées, le ministère de la Santé et du Bien-être, ainsi que les Affaires étrangères », détaille-t-il. 

Face aux critiques récurrentes de lenteur et d’opacité, le président de la NADC se veut catégorique : « Ceux qui nous accusent sont très loin de la réalité. Nous sommes présents dans chaque coin et recoin du pays. » Une manière de balayer les reproches, alors que les acteurs de terrain, eux, dénoncent l’absence de mesures concrètes et de résultats visibles.