La première réunion du National Wage Consultative Council (NWCC) s’est tenue le lundi 20 février. Bijaye Coomar Appanna, président du conseil affirme que le comité a une année pour établir le salaire minimum.
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Le travail a démarré par la constitution de plusieurs comités.
La réunion de lundi avait pour objectif l'établissement d'un calendrier et la mise en place de six sous-comités. Bijaye Coomar Appanna annonce que la prochaine réunion est prévue en mars. Elle réunira les membres du NWCC et des experts de la Banque mondiale, par vidéo-conférence. Ensuite, le conseil se rencontrera le premier mercredi de chaque mois. Le président du conseil a réclamé les statistiques sur les salaires des divers secteurs pour avoir une idée du barème que le conseil compte proposer. Cependant, le calcul du salaire minimum se fera à travers une formule. Pour simplifier, Bijaye Coomar Appanna explique que « le salaire minimum sera un pourcentage du salaire moyen à Maurice.»
Le conseil regroupe des représentants du patronat, des syndicats du secteur privé et du secteur public et d'autres organismes étatiques. Le NWCC compte 29 membres. Deux d’entre eux étaient absents, car ils étaient hors du pays. Parmi les membres connus : Jocelyn Kwok, Radhakrishna Sadien, Jack Bizlall, Pradeep Dursun, Reaz Chuttoo et Rashid Imrith, entre autres. « Six comités ont été mis sur pied pour évaluer divers aspects de la mise en pratique du salaire minimum », précise le président du NWCC.
« Un comité se penchera sur l'aspect socio-économique, un autre pour analyser les statistiques, les retombées de la mise en application du salaire minimum, un autre sur les secteurs à problème comme l'agriculture », dit-il. « Il ne faut surtout pas confondre le ‘living wage’, les revenus et les dépenses des ménages. Et le salaire minimum ne doit pas être une barrière à la création d'emplois. Placer la barre trop haut pourrait décourager certains commerces à recruter », conclut Bijaye Coomar Appanna.
700 salaires minimaux à Maurice
Beejaye Coomar Appanah avance que Maurice compte près de 700 salaires minimaux. « Il y aura des ajustements si le salaire minimum proposé est plus fort que le salaire actuel, mais il n’y aura aucun changement si le taux proposé est plus faible », dit-il. « Le patronat et les syndicats sont d’accord sur le principe d’un salaire minimal national. La question qui se pose désormais c’est de maintenir les Remuneration Orders ou non avec l’introduction d’un salaire minimal social. » Pour Radhakrishna Sadien, président de la State Employees Federation, la réunion de lundi s’est déroulée dans une bonne ambiance. « Les paramètres sont stricts, les syndicalistes feront de leur mieux pour un taux acceptable pour les travailleurs. »
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