Salaire minimal : Rezistans ek Alternativ fustige le gouvernement

Pour Rezistans ek Alternativ, le gouvernement a failli aux engagements qu’il avait pris pour améliorer les conditions de travail. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Ashok Subron, un des animateurs du parti de gauche, le samedi 22 avril, lors d’une conférence de presse organisée en marge du 1er-Mai.

Il s’est d’abord appesanti sur la promesse électorale d’introduire le salaire minimal. « On avait annoncé que le salaire minimal entrerait en vigueur après les trois mois suivant l’installation du gouvernement de l’Alliance Lepep au pouvoir. Au lieu de cela, on a eu droit à un comité sur le salaire minimal », s’est-il insurgé.

Ashok Subron a également vilipendé les travaux du comité, qui, selon lui, ne se base que sur des réflexions mathématiques pour calculer le montant à être fixé. « Le salaire minimal, tel que défini par l’International Labour Organization, est complètement différent », a-t-il indiqué.

Les travaux du comité sur la pension universelle ont également été critiqués. Ashok Subron trouve aberrant que le Premier ministre ait décidé de remettre en question le droit à la pension universelle, alors que c’est surtout sur ce principe que l’Alliance Lepep a remporté les dernières élections générales de décembre 2014.