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SAJ annonce de possibles amendements au Good Governance and Integrity Reporting Bill

Le Premier ministre a participé à une cérémonie organisée par la Beau-Séjour Piton Vishwanath Temple Association dimanche après-midi 8 novembre
Première déclaration du Premier ministre après la levée de boucliers sur le Good Governance and Integrity Reporting Bill : il laisse attendre qu’il y aurait « possiblement » des amendements au projet de loi.  Sir Anerood Jugnauth participait à une cérémonie religieuse organisée par la Beau-Séjour Piton Vishwanath Temple Association ce dimanche après-midi 8 novembre. Il affirme que « peut-être » certains amendements seront apportés à ce projet de loi. Mais, a ajouté le Premier ministre, il « faut faire passer » ce projet de loi. Il affirme qu’il croit fermement dans ce texte de loi qui vise à lutter contre l’enrichissement illicite. C’est pour cette raison, dit-il, que ce projet de loi figure à l’agenda des travaux parlementaires. Et d’ajouter qu’il sera attentif aux propositions concrètes sur ce sujet. Sir Anerood Jugnauth n’a pas caché son désapprobation vis-à-vis des propos tenus par la députée du MSM Danielle Selvon, sur les ondes de Radio Plus samedi 7 novembre. Cette dernière affirmait qu’elle ne se sent pas à l’aise au MSM en ce moment. A une question de la presse lui demandant s’il prendra des sanctions contre Danielle Selvon, le Premier ministre a répondu : « Li pe fini mette li meme dehors. » Sir Anerood Jugnauth soutient qu’il a hérité d’un pays « kot ena scandale et corruption ». « Nous nettoyons le pays, mais cela prend du temps et demande des efforts. Pas kapave laisse certains enrichi zot lor ledo lezot. Monne prend banne engagements et mo pou tenir zot. Si bizin amene la loi mo pou fer li. Bizin responsabilise dimoune. C’est ban dimoune malhonnête ki bizin peur. Ena certains politiciens fer moi gagne honter », a lancé sir Anerood Jugnauth. Trois députés du MSM, en l’occurrence Danielle Selvon, Sudesh Rughoobur et Bashir Jahangeer, ont souhaité des amendements à ce projet de loi. Au cas contraire, ils ne le voteront pas à l’Assemblée nationale. Ces trois députés estiment qu’il y a des failles dans ce projet de loi et dans l’amendement constitutionnel, indispensable à la mise à exécution du Good Governance and Integrity Reporting Bill, présenté en première lecture à l’Assemblée nationale mardi 27 octobre. Ce texte de loi vise à faire confisquer les biens mal acquis à travers la création d’une Integrity Reporting Services Agency, dont le directeur sera nommé avec l’approbation du Premier ministre et du ministre de la Bonne gouvernance.
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