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Saisie de Rs 220 millions: Navin Ramgoolam parle d’une perquisition «disproportionnée»

L’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam a déposé un affidavit en Cour suprême où il affirme que la perquisition de ses domiciles et la saisie de ses coffres-forts relève d’une mesure « disproportionnée ».

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Le document a été produit dans le cadre de la plainte déposée en Cour suprême contre l’État pour demander la restitution de la totalité des biens saisis chez lui, dont les Rs 220 millions, de même qu’une roupie symbolique de dommages et intérêts. La plainte de Navin Ramgoolam est dirigée contre l’État, le commissaire de police, trois officiers du Central Criminal Investigation Department – les sergents Ramdoo, Seebaruth et le constable Veder – et trois magistrates de la Cour de district : Shavina Jugnauth-Chuttur, Kadampanavasini Sockalingum-Juwaheer et Shefali Naika Ganoo. Selon Navin Ramgoolam, le mandat de perquisition émis contre lui est illégal étant donné que  la police a eu carte blanche. « By permitting a disproportionate search and seizure of the plaintiff’s property without identifying with particularity the items to be seized and the period during which the search and/or seizure is to be effected », affirme-t-il dans son affidavit. L’ancien Premier ministre soutient aussi avoir subi d’énormes préjudices sur le plan local et international. « The plaintiff being the leader of the oldest political party in Mauritius and having himself been the Prime Minister of Mauritius for three mandates is being held in contempt both locally and internationally ». L’affaire a été appelée, ce mardi 26 janvier 2016, devant la Deputy Master and Registrar de la Cour suprême, Shameen Hamuth-Laulloo, et a été renvoyée au 1er mars 2016.

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