Faits Divers

Saisie de Rs 1 M et des devises à Bel-Air Rivière-Sèche : le suspect arrêté à sa descente d’avion

devises Les enquêteurs veulent savoir la provenance des objets et l’argent du coffre.

Cinq jours après la découverte et la saisie d’une somme de près de Rs 1 million et des devises étrangères  dans un coffre-fort d’une maison située à Caroline, Bel-Air Rivière-Sèche, le propriétaire de la maison a été placé en état d’arrestation. 

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Soogam Ramkalawon, qui possède le coffre-fort, a été arrêté à sa descente d’avion en provenance de Madagascar dans la soirée du lundi 22 juillet. Cet éleveur a été maintenu en  détention policière, puis il a été présenté le mardi 23 juillet devant le tribunal de Flacq sous une accusation provisoire de blanchiment d’argent. La police a objecté à sa remise en liberté.  

Ce mercredi, il devra s’expliquer auprès des enquêteurs de l’Anti Drug and Smuggling Unit de l’Eastern Division sur la présence des objets suivants dans son coffre : une somme de  Rs 815 000, 1 005 euros, des bijoux, des montres, une trentaine de reçus de courses hippiques dont les paris atteignent la barre de Rs 215 000, des relevés bancaires appartenant à un  proche ainsi que divers documents, notamment celui concernant l’acquisition de moteurs de bateau et également l’acte  d’achat d’un bateau de plaisance au nom d’un habitant de Grand-Gaube.

Jeudi dernier,  les enquêteurs ont débarqué à la résidence de Soogam Ramkalawon.  En présence de la fille de ce dernier, la police a passé au peigne-fin sa demeure.  Aucune trace de drogue n’a été décelée sur place. Le coffre-fort a été ouvert par des soldats de la Special Mobile Force, car les occupants ont indiqué qu’ils ne détenaient pas les clefs. 

Au moment de cette perquisition, Soogam Ramkalawon n’était pas au pays, étant à Madagascar depuis le 6 juillet dernier. Sa fille, âgée de 27 ans, qui évolue dans le milieu de la location de voitures, a été interrogée par les enquêteurs sur la présence de cette importante somme d’argent, des bijoux et d’autres documents.  « Mo papa meme qui capave reponne sa », a  déclaré la jeune femme aux enquêteurs.   Conduite au bureau de l’Adsu, elle a, toutefois, été libérée sur parole sous les instructions du surintendant Ramgoolam.

 

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