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Saisie de drogue dans la zone portuaire : les 14 kg de cannabis seraient destinés au marché malgache

Au total, l’Adsu a saisi 14,8 kilos de cannabis.

À samedi, aucune arrestation n’a été effectuée suivant la saisie de cannabis d’une valeur de Rs 15 millions dans la zone portuaire, mercredi. En attendant, des échanges ont eu lieu avec les autorités malgaches.   L’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) soupçonne que la drogue récupérée dans des machines à laver était destinée au marché malgache. C’est la piste privilégiée par les enquêteurs après la saisie de 14,8 kilos de cannabis, d’une valeur estimée à Rs 15 millions, mercredi au port.

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Trois jours après la découverte, aucune arrestation n’a encore eu lieu. C’est sur la base de renseignements que l’équipe de l’Adsu de Curepipe, dirigée par le chef inspecteur Goolab et l’inspecteur Balambha, a effectué une descente dans un entrepôt situé dans la zone portuaire mercredi. Sur place, les limiers ont saisi 36 sacs de cannabis de « très bonne qualité » dissimulés dans deux machines à laver.  

À vendredi, la brigade antidrogue, qui a déjà procédé à la mise sous scellés des machines, tentait de remonter au destinataire de ces appareils. Ceux-ci, en transit à Maurice, étaient destinés à la Grande île. L’importateur, agissant au nom d’une entreprise incorporée à Madagascar, sera appelé à s’expliquer devant les autorités malgaches.

Des échanges ont déjà eu lieu dans ce sens. Les marques des machines à laver, Kelvinator et Defy, ne sont plus commercialisées à Maurice. Cela conforte les enquêteurs dans l’hypothèse que les colis de drogue étaient destinés à être acheminés jusqu’à l’importateur malgache. Toutefois, des interrogations subsistent. « À Madagascar, ils ont leur propre cannabis. Ils n’importent pas », souligne un représentant de la brigade antidrogue. De ce fait, l’Adsu explore également la possibilité que ces colis de cannabis auraient pu avoir été dissimulés dans les machines à laver à leur arrivée à Maurice.

Cependant, confient des sources proches de la brigade antidrogue, « si on les a placés ici, cela signifie qu’il fallait démonter les machines avant, ce qui semble difficile ». Ainsi, il est fort probable que ce n’est qu’une fois la destination finale atteinte que la drogue allait être récupérée. Les enquêteurs ont l’intention de poursuivre les auditions des individus ayant accès à cette partie du port. Plusieurs ont déjà été interrogés depuis mercredi.

 

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