Saisie de drogue chez Doomila Moheeputh : l’examen des portables d’Akil Bissessur a débuté

Une nouvelle étape a été franchie par les limiers du Central Criminal Investigation Department (CCID) chargés de l’enquête sur la saisie de 52 grammes de drogue de synthèse, d’une valeur de Rs 260 000, au domicile de Doomila Moheeputh, la compagne d’Akil Bissessur, dans la soirée du 19 août dernier. Le samedi 3 septembre, au bureau de la Cybercrime Unit des Casernes centrales, a débuté l’examen des portables de l’avocat en sa présence.

Les enquêteurs comptent passer à la loupe les appels entrants et sortants, ainsi que les messages WhatsApp et sur d’autres réseaux sociaux du 19 août et les jours précédents. L’objectif est de déterminer s’il a échangé des messages avec des individus relatifs à cette saisie de drogue de synthèse. Une des tâches des hommes de l’inspecteur Ritesh Ramlugun est de déterminer la provenance et le fournisseur de la drogue retrouvée chez Doomila Moheeputh par la PHQ Special Striking Team dirigée par l’ASP Ashik Jagai.

L’autre élément qui intéresse les enquêteurs est le contenu du sac saisi au moment de la perquisition qui a été filmée par la police. L’avocat a précisé que le sac, qui lui appartient, contenait ses vêtements. Selon lui, il est resté chez sa compagne à l’avenue Jeewoonarain, Palma, le jour où tous deux se sont rendus à une pizzeria à Tamarin, dans la soirée du vendredi 19 août. Ce que la mère de Doomila Moheeputh, âgée de 72 ans, a confirmé lors de son audition au CCID.

Akil Bissessur, qui a déjà remis à la police ses empreintes digitales et son ADN, réclame que les enquêteurs les comparent à ceux des emballages des drogues saisies à son domicile. La police a déjà obtenu la confirmation du Forensic Science Laboratoy de Réduit de la présence de drogue de synthèse au domicile de Doomila Moheeputh. 

Ce lundi, l’avocat et sa compagne, qui sont actuellement en détention, seront de nouveau traduits devant le tribunal de Bambous.