Saisie de cannabis d’une valeur de Rs 166 millions en provenance d’Afrique du Sud : la cargaison adressée à un habitant de Rivière-Noire

119 kg de cannabis en provenance d’Afrique du Sud, dont la valeur est estimée à Rs 166 millions, ont été saisis par la Custom Anti Narcotics Section (CANS) de la Mauritius Revenue Authority et l’Eastern Division de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu). 

Le colis est arrivé par cargo aérien en provenance de Johannesburg. Lors d’une vérification du cargo par les douaniers et l’Adsu, le pot aux roses a été découvert. Il contenait des couvertures et des couettes. Des paquets rectangulaires de cannabis compressé y étaient dissimulés.

Le destinataire, un habitant de Rivière-Noire, sera interpellé par la brigade antidrogue pour enquête. Le colis a été expédié d’Afrique du Sud, le vendredi 1er novembre. Il est mentionné sur la fiche officielle qu’il contient trois couettes de différentes dimensions. Les trois couettes pesaient 140 kg selon les autorités. Ce qui a. éveillé les soupçons des enquêteurs de l’Adsu. 

Les éléments de CANS ont intercepté le colis à son arrivée au pays. En ouvrant la boîte en carton qui contenait les couettes, les enquêteurs de l’Adsu et de la CANS ont fait une découverte inattendue. Elle était remplie de plusieurs petits paquets enrobés dans du plastique et de bande adhésive. Dans l’un des paquets, les sachets transparents remplis de cannabis étaient rangés de manière très ordonnée pour maximiser l’espace. Certains sachets contenaient une poudre suspecte, soupçonnée d’être une drogue dangereuse. Des échantillons ont été envoyés au Forensic Science Laboratory pour analyse.

Destinataire 

Le destinataire, un habitant d’un quartier huppé de Rivière-Noire, est attendu à l’Adsu en début de semaine prochaine. La police n’a pas encore établi s’il est le véritable importateur de ce colis ou si des trafiquants auraient utilisé son nom pour réceptionner la cargaison. Au sein de l’Adsu, on évoque souvent l’astuce de la « fausse adresse pour le destinataire », permettant aux trafiquants de récupérer leurs colis une fois ceux-ci déposés par les services de courrier.