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Saisie de 95 kg de cocaïne : la tractopelle n’avait été ni examinée ni scannée

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Près d’un mois après la découverte de 95 kg de cocaïne dans une tractopelle dans l’enceinte de la compagnie Scomat, Pailles, le 10 juillet dernier, l’enquête avance à petits pas. Sept personnes ont été interrogées par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu). Aucune arrestation n’a été faite. 

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Dans une réponse écrite déposée au Parlement en fin de semaine dernière, sir Anerood Jugnauth, ministre Mentor et ministre de la Défense, révèle que la tractopelle en question n’avait été « ni examinée ni été scannée » par les services douaniers. La raison était que l’engin, en provenance du Brésil en passant par le Maroc, « n’a pas été sélectionné par le département de gestion des risques et aucune information spécifique n’était disponible ». Quand le Bill of Entry a été passé par l’agent maritime, le 9 juillet, il n’y a eu qu’une simple vérification administrative. Comme rien d’anormal n’a été noté par l’officier de la Mauritius Revenue Authority (MRA), la tractopelle a pu passer comme lettre à la poste. Pourtant, à la suite d’une révélation faite par Le Défi Plus, samedi, un mail avait été envoyé par le département de la douane à l’aéroport à la MRA, quelques jours avant que la tractopelle n’arrive du Maroc, pour demander à ce que toutes les tractopelles en provenance de La Réunion soient fouillées de fond en comble car celles-ci pourraient contenir de la drogue. Les douaniers s’en sont tenus aux tractopelles venant de La Réunion et l’information n’a pas été généralisée pour l’ensemble des engins de ce type arrivant à Maurice.

Le 10 juillet, ce sont des ouvriers de Scomat qui ont fait la découverte de trois sacs suspects près du moteur de la tractopelle. Ceux-ci contenaient de la drogue. L’engin était importé par Scomat à partir du Brésil. Après avoir été transportée sur le vaisseau Grande Francia jusqu’au Maroc, il a été transbordé sur le Hoegh Antwerp pour terminer son voyage à Port-Louis.

 

 

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