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Saisie de 5 kg de poudre : faux noms et adresses fantômes au cœur du trafic de drogue

Cinq kilos d’une poudre, destinée à fabriquer de la drogue synthétique et qui vaut Rs 75 M, ont été interceptés la semaine dernière.

Deux colis contenant cinq kilos de poudre, suspectée d’être un produit destiné à fabriquer de la drogue synthétique, ont été interceptés les 2 et 5 septembre 2024 à l’entrepôt de Plaisance Air Transport Services Ltd. Ni le nom, ni l’adresse indiqués n’étaient réels. 

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La PHQ Special Striking Team (SST) mène une enquête sur un trafic de drogue basé sur le recours de faux noms et d’adresses fictives pour échapper aux autorités. Deux colis contenant un total de cinq kilos de poudre, soupçonnée d’être un produit de base utilisée pour la production de drogue synthétique, ont été interceptés le lundi 2 septembre 2024 et le jeudi 5 septembre 2024, à l’entrepôt de Plaisance Air Transport Services Ltd (PATS), au service des colis arrivant de Chine, via un vol de Dubaï. Ils étaient tous deux destinés à une personne fictive à une adresse tout aussi fausse. 

C’est lors de l’opération de « controlled delivery » menée le vendredi 6 septembre 2024, dans la région de Tamarin, que la PHQ SST, sous la direction du Surintendant de Police (SP) Ashik Jagai, a constaté la supercherie. Les enquêteurs se sont rendu compte  que ni l’adresse, ni le nom du destinataire n’étaient réels. Sans compter le fait que le numéro de téléphone portable associé aux colis était inexistant.

Le 2 septembre, grâce à des informations précises, une équipe de la PHQ SST s’est rendue à l’entrepôt de PATS à Plaine-Magnien pour inspecter un colis arrivé de Shanghai. La boîte en carton, qui arborait des inscriptions en chinois, a été passée aux rayons X. Lors de cette vérification, deux sachets en aluminium multi-usager ont été découverts. Ils contenaient chacun une poudre, en quantités importantes et soupçonnée d’être un produit de base utilisé dans la fabrication de drogue synthétique.  Le 5 septembre, un colis similaire, adressé à la même personne fictive, a été intercepté au bureau de PATS. Il contenait lui aussi une importante quantité de poudre, qui aurait pu servir à fabriquer de la drogue synthétique. En tout, cinq kilos de cette substance, dont la valeur est estimée à Rs 75 millions, ont été saisis dans les deux colis puis placés sous scellés.  Les dealers rivalisent d’astuces et s’adaptent aux nouvelles méthodes de détection des autorités pour échapper à leur vigilance. À plusieurs reprises, l’Anti-Drug and Smuggling Unit a constaté que des colis en provenance de l’étranger mentionnaient des adresses de destinataires souvent inexactes. Les noms de rues inscrits sont souvent imprécis, une ruse des trafiquants pour éviter d’être repérés. 

Selon une source proche de la brigade antidrogue, le stratagème utilisé par les trafiquants leur permet de réduire le risque d’arrestation. Ils se servent d’adresses inoccupées. Si les services de livraison parviennent à déposer les colis, les véritables destinataires viennent les récupérer ultérieurement. Dans d’autres cas, des lieux professionnels, tels que des bureaux, sont utilisés pour éviter que la police ne puisse remonter jusqu’au véritable destinataire durant une opération de livraison contrôlée. 

 

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