'Poutous', 'adoursons', massepain, galettes de manioc, aux patates douces, gato patate, gato zinzli et idlis... La liste est longue. Tous les matins, c’est vers 5h15 que Siron Carpen vend une quinzaine de variété de gâteaux traditionnels à proximité d’un arrêt d’autobus. On le voit ainsi en face du caveau du Bienheureux Père Laval à Sainte-Croix.
Si vous êtes fans des douceurs d’antan surtout, de celles qui ont marqué votre enfance, sa belle vitrine de gâteaux traditionnels faits-maison ne passera pas inaperçue.
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Délicieuses, ces douceurs d’antan gagnent même les cœurs des usagers de la route qui s’arrêtent pour en acheter contre une poignée de roupies.
Comment toute cette aventure a commencé ?
Pour comprendre son histoire, Siron Carpen nous a invité dans sa cuisine.
Lieu où son mari Murughen et elle sont aux fourneaux tous les soirs vers les minuit pour faire à la chaîne une variété de gâteaux traditionnels.
Qui lui a enseigné ses recettes d’antan ?
Avec nostalgie, Siron Carpen raconte que c’est sa mère Laithimee Somadoo qui en faisait lorsqu’elle était toute petite.
Donc, c’est en l’aidant qu’elle a appris dès son jeune âge à faire une panoplie de gâteaux traditionnels qui lui permettent aujourd’hui de gagner sa vie.
Et cela fait 20 ans que Siron Carpen cuisine quotidiennement toutes ces douceurs d’antan.
Quant à son mari Murughen, il explique que cela fait trois ans qu’il aide sa femme dans la confection des gâteaux traditionnels qu’ils vendent tous les jours à Sainte-Croix.
Il explique qu’après avoir travaillé pendant 13 ans à Bonair Knitwear, l’usine a fermé ses portes. Par la suite, il a cumulé de petits boulots.
Mais ce n’était pas suffisant pour gagner sa vie.
Ensuite, en 2018, il a décidé de prêter main forte à sa femme et c’est ce qui permet à sa famille de vivre au quotidien.
Est-ce un métier difficile ?
À ça, le père de famille répond : « Bizin pran li simpl ek fer li par plezir ».
Pourtant, c'est un fait : la confection de ces gâteaux traditionnels n’est pas chose facile. Surtout en ce qu’il s’agit de son impact sur le temps de sommeil quotidien de Siron et de Murughen.
Néanmoins, ils ne cachent pas qu’ils sont désormais habitués à ce train de vie.
Après la confection des gâteaux, ils sortent de leur maison pour être en poste vers les 5 h15. Et ce jusqu’à midi. De retour à la maison, Siron fait la vaisselle et la cuisine.
Après le déjeuner et le bain, son mari et elle regardent un peu de télé. Puis, au lit ! Car ils doivent se réveiller avant minuit pour tout recommencer.
Et ce, n’est que le samedi qu’ils ne travaillent pas. Donc, ils profitent de ce 'jour sacré' pour aller à la plage avec leur fille. Et là, farniente ! Une bonne baignade et une balade sur la plage. Histoire de se ressourcer mentalement et de profiter du soleil après une semaine de travail.
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