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Sainte-Croix et Terre-Rouge: L’ asphaltage des rues réclamé

Ils pataugent dans la boue pour sortir et entrer chez eux. Les habitants de ‘Blue Lane’, Route Saint-Joseph, Terre-Rouge, demandent un peu de considération.

L’exaspération est apparente dans le ton de Moughesh, un habitant du coin depuis 18 ans. « C’est moi qui ai ouvert cette voie. Depuis, elle n’a jamais été asphaltée malgré toutes mes démarches », déplore-t-il. « Selon les informations que j’ai obtenues, la National Development Unit avait mentionné cet asphaltage dans son projet en 2013. Le problème a également été évoqué sur les ondes radio. Toujours rien. Lors de notre dernier contact avec Dhiraj Sookur, le président du Conseil de district de Pamplemousses, il nous a orientés vers le président du conseil de village, Sunil Subaroo. Ce dernier nous a déclaré que Dhiraj Sookur lui a demandé d’inscrire ces travaux sur la liste des priorités. On nous a promis que cela figurera à l’ordre du jour, lors du siège du conseil, le 31 août. Attendons voir. »

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   La situation à Blue Lane, Terre-Rouge.
La situation à Blue Lane, Terre-Rouge.

 En attendant, Moughesh relate que sa nièce est au bord des larmes chaque fois qu’elle doit sortir avec sa voiture. D’autres enlèvent leurs chaussures pour marcher dans l’eau sale. « Triste spectacle  », affirme-t-il.

Moughesh angoisse à l’idée de devoir organiser un mariage dans de telles conditions. « Je me demande ce qui se passera si le chemin n’est toujours pas asphalté à la date du mariage de ma fille ! Devrions-nous transporter mon futur gendre, sa famille et les autres invités dans nos bras ? »

À Sainte-Croix, les habitants de la rue Ramgoolam, souffrent du même problème. « Chaque fois qu’il y a des averses, l’eau s’accumule dans la rue. Cela cause beaucoup de difficultés. Imaginez une étudiante qui a ses chaussures trempées dans cette eau sale, quand elle traverse le matin. Elle est contrainte de rester dans cet état toute la journée. Idem pour les personnes qui se rendent au boulot. C’est vraiment très pénible », assure Navin.

« Cette situation n’a que trop duré. Nous payons la taxe municipale, nous exigeons un meilleur service de la mairie. Qu’elle fasse de sorte que nous ayons un chemin convenable, respectueux de la dignité humaine. De nombreuses familles habitent cette rue », dit-il.

Notre interlocuteur invite les inspecteurs municipaux à venir constater sur place leur situation ».

 

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