Sada Marday, l’as du gulab jamun

Cela fait 50 ans que Sada Marday confectionne laddoos, rasgullas et autres douceurs indiennes et tamoules. Son gâteau fétiche demeure le gulab jamun, dont le goût unique attire des clients à travers l’île. Entre deux cuissons, il nous raconte sa passion.

Ah Divali ! Fête de la lumière, du partage, mais aussi des gâteaux. Et en matière de douceurs, les Marday en connaissent tout un rayon ! À Bain-des-Dames, où ils habitent, une odeur sucrée nous accueille avant même d’entrer dans la maison. Pas de doute, Sada Marday, 79 ans, est aux fourneaux. 

À l’approche de la fête, le presque octogénaire a beaucoup de travail. Les clients et les commandes sont nombreux. Il prépare des laddoos, des gulab jamun, des rasgulla et d’autres spécialités de Divali. Mais il peut compter sur son épouse, Dana, qui excelle dans la préparation des adourson (gâteaux à base de riz) ou des moulkou. 

« Ce ne sont pas les moulkou qu’on trouve dans le commerce. Ceux-ci sont à base de riz, c’est une spécialité tamoule », précise Sada Marday. Sa fille Malini Mootoocarpen et son gendre Gaissen lui donnent également un coup de main. Même ses petits-enfants participent, notamment pour emballer les gâteaux. 

Sada Marday a toujours eu une passion pour les gâteaux. « Dans la famille, les aînés faisaient des gâteaux et je les aidais. On en faisait pour des anniversaires et d’autres fêtes. J’ai repris le flambeau par la suite (NdlR : Dana Lutchmee Sweet voit ainsi le jour) », raconte-t-il. Mais il a appris les secrets de fabrication avec la sœur aînée de sa mère. « J’adore faire des gâteaux. J’en fais depuis 50 ans. Quand je ne mets pas la main à la pâte, je suis agacé », ajoute-t-il. 

Si le premier gâteau que Sada Marday a fait est un mawa, c’est surtout son gulab jamun qui fait le bonheur de ses clients. « Ou fer letour Moris, ou pa pou gagn sa kalite gulab jamun la », affirme Sada Marday. Et d’ajouter : « J’ai un client qui livre du sucre à travers l’île. Il a goûté à tous les gulab jamun, mais c’est le mien qu’il préfère. Il vient de Quatre-Bornes pour en acheter chez moi. » 

Et il n’est pas le seul à succomber aux douceurs de Sada Marday !