Née à Ottawa au Canada de parents mauriciens, Sabrina Mussai se considère une Mauricienne à part entière.
« Je ne suis peut-être pas née à Maurice, mais mes racines y sont ancrées. Je suis fière d’être Mauricienne. Moris se mo zoli pei. »
En vacances au pays récemment, elle parle de son vécu mauricien dans la ville qui l’a vu naître.
Shyam et Gita, les parents de Sabrina Mussai, ont émigré à Ottawa avant la naissance de leurs deux filles. La cadette Nitasha est trésorière de la Canada-Mauritius Cultural Association (CMCA).
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Sabrina Mussai, 25 ans, travaille au département de la défense nationale du gouvernement fédéral canadien depuis deux ans. Diplômée en commerce avec une spécialisation en gestion internationale, elle a fait ses études à l’Université d’Ottawa. « Pour moi, venir à Maurice, c’est une façon de me connecter à mes racines. Je me sens bien et nullement dépaysée. » D’ailleurs, la jeune femme parle couramment le kreol et le français, avec un petit accent chantant.
« Le fait d’être née à Ottawa n’a rien changé dans notre manière de vivre. Mes parents nous ont inculqué, à ma sœur Nitisha et à moi, les valeurs avec lesquelles ils ont eux-mêmes grandi. À la maison, on parle kreol depuis notre enfance. C’est notre langue maternelle, on en est fier. Nous avons fréquenté une école privée pour apprendre l’anglais et le français », confie Sabrina Mussai. Elle estime profiter du meilleur des deux mondes. « Je me sais très chanceuse. À Ottawa, je suis certes Canadienne, mais je vis comme une Mauricienne. »
Sabrina Mussai compte se porter candidate pour faire partie de l’exécutif de la CMCA. « Mes parents ont toujours été membres de l’association qui existe depuis 1988, mais n’ont jamais pensé à être sur le comité exécutif. L’association existe depuis pas mal d’années et je me suis dit qu’il fallait la restructurer pour attirer plus de Mauriciens. »
La CMCA, qui regroupe une centaine de familles mauriciennes, soit quelque 1 500 membres, s’efforce d’organiser des activités qui leur rappelle leur patrie. « Nous fêtons bien entendu le 12 mars, le divali et la fête du Printemps, entre autres. Ce sont des événements très populaires qui attirent beaucoup de monde. »
Sabrina Musai a partagé ses idées avec l’ambassadeur mauricien Sooroojdev Phokeer, qui était venu présenter ses lettres de créance aux autorités canadiennes. « Il nous a reçus, mon père et moi-même, au Château Laurier à Ottawa et nous a promis son aide dans la mesure du possible. »
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