Faits Divers

Sa maison toujours inachevée: Elle accuse deux entrepreneurs d’escroquerie

Reena (prénom fictif), mère de famille de 36 ans, habitant à Saint-Pierre, allègue avoir été escroquée par deux entrepreneurs (contracteurs). Après avoir travaillé dur pendant des années en Angleterre, son époux et elle décident de faire construire la maison de leurs rêves à Maurice. En 2014, ils achètent un terrain de 10 perches à Providence. Les époux décident d’y bâtir une maison à étage d’une superficie de 1 600 pieds carrés. L’époux rentre en Angleterre et charge Reena de superviser les travaux. Elle contacte un architecte pour les plans et, par la suite, un entrepreneur que lui a recommandé celui-ci. Ce ‘professionnel’ lui réclame Rs 1,3 million pour lui livrer la maison clé en main. L’accord conclu, Reena lui remet de Rs 400 000 en plusieurs tranches. Le chantier démarre en novembre 2014. « J’ai constaté qu’il avait utilisé des fers de construction de 8 mm au lieu de de ceux de 10 mm indiqués sur le plan. Je lui ai reproché ses manquements », relate-t-elle. 19 janvier 2015. Le ‘contracteur’ lui réclame Rs 135 000 pour l’achat des fers de construction et couler la dalle. Reena propose de l’accompagner à Port-Louis pour l’achat des matériaux. « Je lui ai remis Rs 135 000, nous avons pris place a bord d’un autobus à Quartier-Militaire. Il était assis à l’arrière. À Port-Louis, j’ai constaté qu’il avait disparu. Li finn desann par laport derier depi Alma, linn sove ar mo kass », explique Reena désabusée. Elle porte aussitôt plainte à la police de Quartier-Militaire. L’entrepreneur ne répond plus à ses appels : il a disparu dans la nature. La maison inachevée, la dame sollicite les services d’un deuxième ‘contracteur’ le 26 janvier 2015. Celui-ci réclame Rs 740 000 pour terminer la maison. Après signature du contrat, Reena remettra à l’entrepreneur, entre le 26 janvier et le 10 avril 2015, la somme de Rs 740 000 en six tranches. Mais, sa maison n’est toujours pas achevée. Pire : le deuxième entrepreneur aurait filé avec Rs 100 000. « Il avait promis d’acheter les carreaux de céramique en Chine. Il n’en a rien fait », déclare la dame. Le 14 mai, elle rapporte ce deuxième cas d’escroquerie à la police. « Je ne comprends pas comment à ce jour la police n’a pas arrêté ces deux individus. J’ai pourtant remis aux policiers des copies de leurs cartes d’identité et leurs preuves d’adresse…» La police indique qu’elle recherche toujours ces deux individus. Si le premier entrepreneur est injoignable sur son cellulaire, le second nie les allégations portées contre lui. Il assure qu’il se rendra à la police cette semaine, accompagné de son avocat. « J’ai la preuve par écrit que je n’ai pas volé la dame. J’ai fait son travail, au contraire, elle me doit de l’argent.»
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