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Sa maison ravagée par un incendie à Grand-Gaube - Josiane : «Nou inn dibout lor sime, plore, get tou brile…» 

L’incendie a débuté chez la belle-sœur de Josiane avant de se propager à sa propre maison.

Un violent incendie a ravagé deux maisons en bois sous tôle à Résidence Saint-Claire, Grand-Gaube, dans la soirée du vendredi 29 juillet. Deux familles ont échappé de justesse à cet incendie ravageur qui a causé d’énormes dégâts. « Quinze ans de sacrifices sont partis en fumée », confie Josiane, propriétaire de l’une des maisons.

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Pour Josiane, 39 ans, (prénom d’emprunt), mariée et mère de deux enfants de 12 et 14 ans, c’est l’hécatombe. Elle a vu 15 ans d’efforts consentis par son époux et elle-même partir en fumée en une nuit. Sa maison a été la proie des flammes, vendredi soir 29 juillet.

Marquée par ce coup dur, elle revient sur cette soirée cauchemardesque. « Cette nuit-là, mon époux et moi étions en train de dîner quand tout d’un coup j’ai vu des flammes par la fenêtre. Nous sommes sortis pour voir ce qu’il se passait et j’ai vu que la maison de ma belle-sœur était en feu », raconte la trentenaire. 

Cette nuit-là, mon époux et moi étions en train de dîner quand tout d’un coup j’ai vu des flammes par la fenêtre. Nous sommes sortis pour voir ce qu’il se passait et j’ai vu que la maison de ma belle-sœur était en feu...»

Josiane s’est immédiatement mise à appeler à l’aide. C’est ce qui a sauvé la vie de sa belle-sœur. Cette dernière dormait dans l’une des pièces de la maison et a été réveillée par ses cris d’alerte. « Enn sans li resi leve ek li sorti », dit Josiane.

Une fois à l’extérieur de la maison, Josiane a tout de suite téléphoné aux pompiers. « La personne au bout du fil m’a expliqué qu’ils prendraient environ 10 minutes avant d’arriver chez nous », confie-t-elle. 

Or, entre-temps, le feu s’est propagé jusqu’à sa maison. « J’ai entendu le son d’une bonbonne de gaz qui éclatait. Les flammes étaient si fortes et on ne pouvait rien. J’ai essayé de récupérer quelques affaires, mais c’était impossible », poursuit-elle. 

Lili mo bann zanfan inn brile, zot liv, sak lekol, nou manze, bwar, tou inn brile. Nou pa’nn kapav fer nanye. Nou inn dibout lor sime, kriye, plore, get tou brile»

La mère de famille dit avoir tout perdu. « Lili mo bann zanfan inn brile, zot liv, sak lekol, nou manze, bwar, tou inn brile. Nou pa’nn kapav fer nanye. Nou inn dibout lor sime, kriye, plore, get tou brile. Kan pompie inn vini, tro tar. Cela fait 15 ans que nous faisons des sacrifices, mon époux et moi, pour donner un toit solide à nos enfants », ajoute-t-elle, la voix brisée par les larmes.

La thèse d’un incendie criminel privilégiée

Après que l’incendie a été maîtrisé par les pompiers, la police de Goodlands a ouvert une enquête afin d’en connaître les circonstances. Le chef de famille de la première maison ravagée par le feu a confié à la police que son fils de 27 ans grillait une cigarette lorsque le sinistre s’est déclaré. 
Au cours de la même nuit, les enquêteurs ont procédé à l’arrestation d’un homme de 27 ans. Il s’agit d’un membre proche de la famille résidant sous le toit de la belle-sœur de Josiane. Après son interrogatoire, il a été placé derrière les barreaux. 

Une accusation provisoire d’incendie criminel a été retenue contre lui. L’enquête suit son cours.

 

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