Des nuages de poussière qui s’élèvent lorsque des autobus circulent dans leur localité ; un terrain qui se transforme en véritable mare de boue quand il pleut… C’est le quotidien d’une trentaine de familles de la rue Prince Maurice, à Bois-Marchand. Ivy Jean, une des résidentes, était à l’antenne d’Xplik ou K vendredi.
« Le problème dure depuis plus de quatre ans et nous sommes fatigués de consigner des plaintes auprès du conseil de district de Pamplemousses. Jusqu’à présent, aucune solution ne nous a été proposée. » Ce cri du coeur d’Ivy Jean témoigne de l’ampleur de la situation. Cette habitante de la rue Prince Maurice, à Bois-Marchand, fait partie des nombreux autres à se plaindre des problèmes de poussière et de boue auxquels ils font face au quotidien.
« Des nuages de poussière s‘élèvent au passage des autobus individuels et s’incrustent dans nos maisons. Il y en a partout. Le plus irritant, c’est que la poussière se dépose sur la nourriture, sur nos provisions et sur nos appareils électriques. » En fait, a expliqué Ivy Jean, autrefois, les autobus individuels se garaient le long de la rue Prince Maurice. Situation qui, dit-elle, a fait l’objet de contestations de certains habitants, à cause d’une accumulation de déchets devant leurs portes suivant le stationnement des autobus.
Pour résoudre le problème, « les autorités ont mis un terrain vague, appartenant à l’État, à la disposition des autobus individuels ». Or, selon Ivy Jean, avec les récentes pluies qui se sont abattues sur le pays, ce terrain s’est transformé en une mare de boue. Résultat des courses : les rues environnantes sont souillées par la gadoue qui se colle aux pneus des autobus. En séchant, la boue se transforme en poussière et rebelotte. « Kan labou la sek, li anvol partou. Nou bizin tou letan balie ek souye. »
Le souhait des habitants, a indiqué Ivy Jean, serait que les autorités concernées asphaltent le terrain vague ou qu’ils répandent, à la rigueur, du macadam pour éviter la présence de boue sur la chaussée. Alerté, Dhiraj Sookur, le président du conseil de district de Pamplemousses, entend informer le ministère des Infrastructures publiques (NdlR, car le terrain est la propriété du gouvernement) de ces inconvénients. En attendant de trouver une solution définitive, il envisage de couvrir le terrain concerné de crusher run, afin de soulager les habitants.
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