Depuis plus d’une semaine, les commerçants de la rue Louis Pasteur prennent leur mal en patience, soit depuis que ce chemin est à double sens. Les chauffeurs d’autobus éprouvent également des difficultés à utiliser cette route pour accéder à la gare du Nord. Certains d’entre eux se sont confiés à Le Dimanche/L’Hebdo pour faire part de leurs doléances.
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Reza Toorabally, commerçant à la rue Louis Pasteur, qualifie cette décision des autorités de hâtive. Il déclare que ses chiffres d’affaires ont considérablement baissé depuis la semaine dernière. « Si un client se gare pour quelques minutes afin d’entrer chez nous, en une fraction de seconde vous voyez des policiers venir lui coller une contravention. Aucun client ne voudra payer une contravention de Rs 2000 pour acheter une balle de riz à Rs 1 000 », fait-il ressortir.
S.M.P. Dauhoo, autre grossiste dans le même chemin, abonde dans le même sens. « Je crains qu’un accident se produise au croisement de la rue Royale et de la rue Louis Pasteur. Beaucoup de ceux qui viennent dans la capitale ne savent pas si la circulation dans ce chemin se fait à double sens. à la rue Farquhar également, c’est un cafouillage extraordinaire à l’heure de pointe », explique le commerçant.
Chamboulements
Anwar Joonas, dont le magasin se situe dans le même chemin, admet qu’avec l’arrivée du Metro Express, des chamboulements sont prévus. Cependant, il critique la façon dont cette décision a été mise en application. « Quand on a repris le travail la semaine dernière, nous étions surpris de voir le passage piéton déplacé et le chemin Louis Pasteur transformé en une voie à double-sens », explique Anwar Joonas. Pour résoudre ce problème à l’amiable, il lance un appel aux responsables de la Traffic Management Unit pour qu’ils rencontrent tous les commerçants afin de discuter de ce problème et trouver des solutions fiables dans l’intérêt de tout le monde.
Quant à Ashish Bissesur, conducteur d’autobus de la compagnie Triolet Bus Service opérant sur la route de La Tour Koënig, il nous a rencontrés à la gare du Nord pour nous faire part du souci des chauffeurs d’autobus. Il nous relate ceci: «Nous perdons beaucoup de temps, car il faut prendre de l’écart pour entamer le virage dans la rue Louis Pasteur. Le matin, il y a des policiers qui nous facilitent la tâche, mais dans l’après-midi, c’est difficile sans l’aide des policiers », nous fait-il comprendre. Il explique aussi que cette perturbation cause souvent des bouchons et que les travailleurs du transport ratent leur pause-déjeuner. Avant de reprendre son travail, il tient à attirer l’attention des autorités sur le fait que de nombreuses personnes ne font pas attention en traversant hâtivement le chemin. Selon lui, cela pourrait causer de nombreux accidents.
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