Un Vote of No Confidence pourrait ne pas être nécessaire pour que Maya Hanoomanjee perde son poste de Speaker de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’a affirmé l’ex-ministre des Services financiers Roshi Bhadain lors d’une conférence de presse du Reform Party le lundi 27 février.
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Selon Roshi Bhadain, s’il est avéré que Maya Hanoomanjee est un des managers de Rum & Sugar, compagnie appartenant officiellement à sa fille Sheila et qui fournit la Mauritius Duty Free Paradise (MDFP) en biscuits, la Constitution du pays prévoit qu’elle perde automatiquement son poste de Speaker.
Roshi Bhadain s’est notamment appuyé sur l’article 32 (3) (h) de la Constitution qui stipule que le poste de Speaker ou de Deputy Speaker sera déclaré vacant si « he becomes a party to any contract with the Government for or on account of the public service, or where any firm in which he is a partner or any company of which he is a director or manager becomes a party to any such contract, or where he becomes a partner in a firm or a director or manager of a company which is a party to any such contract, or where he becomes a trustee, manager or, with his consent, a beneficiary of a trust which is a party to any such contract ».
« La question qui se pose, c’est qui gère la compagnie ? Parce que sa fille habite en Angleterre. On ne peut gérer une compagnie par courriel », a lancé Roshi Bhadain. Quoiqu’il en soit, pour le leader du Reform Party, la Speaker aurait dû quitter son poste le temps qu’une enquête indépendante soit menée sur la situation.
Le directeur de l’Icac suit l’affaire de près
Alors que le leader du Reform Party critiquait son inaction sur les dossiers concernant les proches du gouvernement, Navin Beekarry, le directeur de la commission anticorruption, a affirmé qu’il suivait l’affaire Rum & Sugar de près.
C’était lors du lancement d’une campagne au Dunputh Lallah SSS à Curepipe, lundi, alors qu’il répondait aux questions des journalistes. « J’ai suivi l’affaire de près récemment. J’ai recueilli des coupures de presse relatives. Mais pour enquêter dessus, il faudra étudier le dossier pour déterminer s’il y a des raisons d’intervenir. Nous prendrons une décision par la suite », a-t-il déclaré.
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