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À Rose-Hill : Psychotropes et menottes saisis par la Special Intelligence Cell

Des menottes suspectées d’appartenir à l’État mauricien ont été trouvées chez le suspect ainsi que plusieurs boîtes de psychotropes.

Depuis quelque temps, l’escouade, dirigée par l’inspecteur Deoojee de la Special Intelligence Cell, de la Special Supporting Unit, détenait des renseignements qu’un dénommé Fadhill Hoossen Dulloo était impliqué dans un trafic de psychotropes. Ce dernier, âgé de 38 ans, réside à Dagotière.

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Après des opérations de surveillance discrète, le samedi 10 février, les enquêteurs, placés sous la supervision de l’Assistant Surintendant Rajkoomar Seewoo et munis d’un mandat de perquisition, ont effectué une descente dans un bâtiment situé à l’avenue Pasteur, à Rose-Hill. Une fois sur place, en présence du suspect qui occupe les lieux, les policiers ont procédé à une fouille. Très vite, leurs doutes se sont confirmés avec la découverte de 20 boîtes de Zamudol renfermant au total 600 comprimés de 150 milligrammes, 300 autres comprimés de Zamudol de 100 milligrammes, 15 boîtes de Valium comprenant  375 tablettes et huit boîtes de Trabar contenant chacune 10 capsules.

Suite à cette découverte, les policiers ont demandé au suspect, Fadhill Hoossen Dulloo s’il détenait les permis nécessaires des autorités pour la possession de ces comprimés de psychotropes listés sous le Dangerous Drug Act (DDA). Il a répondu par la négative, avant d’avouer aux enquêteurs que ces comprimés étaient destinés à la vente au marché noir : « Mo fin gagn sa bane comprim la lor ene traseman, mo pe vane sa pou gagn ene la vie ». 

Lors de cette fouille, les policiers ont aussi découvert une paire de menottes suspectée d’appartenir à l’État mauricien. Questionné sur sa provenance, il a rétorqué : « Mo fin ramass sa menot la gramatin kan mo pe vini dan biro ». Le trentenaire a été arrêté et poursuivi en vertu de la « Dangerous Drug Act ». 

Son épouse possède une pharmacie dans la région de Rose-Hill. Les enquêteurs s’y sont rendus pour effectuer une perquisition, mais n’ont rien trouvé d’incriminant.

 

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