Ronny Nauvel, ingénieur, est à la tête de Alternate Energy Solutions Ltd, qui propose des solutions durables aux entreprises, hôtels. L’entreprise a ouvert ses portes en 2011. Cet habitant de Quatre-Bornes est aussi le président du Rotary Club d’Ébène. Il essaie d’être la meilleure version de lui chaque jour.
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Après ses études en Australie, Ronny Nauvel retourne au bercail. Inspiré par ses vécus au pays des kangourous, surtout en matière d’écologie, il a la tête pleine d’idées. Ainsi, à travers son entreprise, il incite d’autres compagnies, hôtels, etc. à adopter de petits gestes écolos. Cela concerne la gestion de l’eau, de l’électricité ou le recyclage. Ayant la fibre entrepreneuriale, l’ingénieur compte se lancer dans un autre business : l’artisanat.
Depuis le mois dernier, il a été intronisé nouveau président du Rotary club d’Ébène après avoir été un membre pendant cinq ans. C’est pour lui un nouveau défi. Toutefois, il sait qu’il peut compter sur son équipe de rotariens qui sont soudés et motivés. Plusieurs projets sont en cours. Par exemple, offrir le petit-déjeuner à quelque 80 enfants de Résidences La-Cure.
Marié et père de deux filles, l’habitant de Quatre-Bornes est passionné de sports. Même s’il apprécie toutes les disciplines, il a un faible pour le basketball et le football. C’est un fanatique du club mythique de Liverpool. Ronny Nauvel est également un accro de gym. Il y va tous les jours.
Coup de gueule : la drogue
Beaucoup ne réalisent pas que la drogue brise l’avenir des gens. Ce n’est pas un fléau qui touche Maurice uniquement, mais le monde entier. J’ai vécu en Australie, je sais quel ravage y fait la drogue. Idem en France ou ailleurs. Maurice étant petit, on en entend plus parler. La drogue synthétique fait encore plus de ravage. Ce qui m’agace c’est que les personnes ne réalisent pas quels sont les impacts. Beaucoup essayent d’avoir de l’argent facile et se laissent attirer par l’appât du gain.
Mais il y a d’autres moyens de réaliser ses rêves comme travailler dur. Moi je travaille depuis tout petit et je vais au gym. J’encourage les jeunes à adopter cette voie, afin de ne pas sombrer dans cette spirale infernale. Et aux jeunes qui aiment faire la fête, se droguer n’est nullement synonyme de s’amuser. Une autre chose qui me dérange ce sont les gens qui parlent beaucoup sans que les actions suivent. Il suffit de faire des choses sans pour autant devoir le dire au monde entier.
Coup de coeur : mon épouse
J’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse sur le campus en Australie. Le courant est vite passé entre Maria qui est d’origine yougoslave et moi. Je vivais seul et très vite on a commencé à vivre ensemble. On a loué une maison et depuis on ne s’est jamais quitté. On est retourné à Maurice en 2008 avec l’espoir que Maria s’adapte à la vie à Maurice. L’ironie c’est que tout le monde veut migrer dans d’autres pays comme l’Australie, mais on a choisi de revenir. Particulièrement pour avoir une vie familiale et sociale stable.
Ici j’ai mes parents et mon frère. Maria est tombée amoureuse de Maurice. La langue était au début une barrière, mais tel n’est plus le cas. Elle s’est faite des amis. Elle est une Mauricienne à part entière. On part souvent en vacances. Il y a les parents de mon épouse qui viennent aussi sous les tropiques et ils aiment notre île, car chez eux, il fait toujours froid. Même aujourd’hui c’est le grand amour. De notre relation sont nées nos deux filles qui sont les prunelles de mes yeux. Maya qui a 11 ans et Kayla 7 ans. Elles sont les filles à papa.
Coup de blues : mes années au collège
L’époque quand j’étais encore au collège me manque. J’étais au Bocage. J’avais beaucoup d’amis. Chaque après-midi en sortant du collège, mes cousins et amis venaient à la maison. J’avais un panier de basket. Et on jouait. Ces moments ont été formidables.
On partageait des blagues, il y avait des rires et des fous rires. Dommage que de nos jours les enfants ne connaissent pas tout ça. Dès qu’ils rentrent à la maison, ils sont scotchés à leur portable ou tablette. Sans parler de l’invasion des réseaux sociaux. La génération d’avant était libre, alors que celle d’aujourd’hui est esclave de la technologie.
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