Un séjour à Rodrigues tourne à la catastrophe pour cinq touristes. Elizabeth, une Belge, avait planifié son séjour en réservant via Booking.com, un site web international qui propose une multitude d’offres pour amateurs de dépaysement. Le prestataire dément toute maldonne.
Publicité
Elizabeth, mécontente, s’est tournée vers la rédaction du Défi Media Group pour dénoncer « la pratique d’un certain gérant de gîte à Rodrigues auprès des vacanciers ». Le gérant avec qui elle aurait fait sa réservation, via le site ‘Booking.com’ s’appelle Johnson Roussety.
C’est en mai 2017, que la famille d’Elizabeth a planifié ses vacances à Maurice. Elle décide de faire un séjour de cinq jours à Rodrigues. Elle fait son réservation via Booking.com, à l’auberge Le Refuge. Le propriétaire, Johnson Roussety, prend contact avec elle, par courriel. Les réservations sont conclues du 22 novembre au 26 novembre 2017. Il leur en a coûté, pour cinq personnes, € 360 (Rs 14 742) plus € 50 pour les frais de transport (Rs 2 048). Sauf qu’à la veille de leur arrivée, Johnson Roussety leur aurait informé que « suite à un souci de double réservation indépendant de notre part, vous serez logés tous ensemble dans un gîte, aussi bien que le nôtre.»
Débarquant à l’île Rodrigues, Elizabeth et ses proches rencontrent un couple qui est dans la même situation qu’eux. Il est aussi passé par Le Refuge pour ses réservations. À leur grande surprise, les vacanciers seront logés à… 5 kilomètres de l’aéroport de Plaine-Corail, chez le chauffeur qui est venu les récupérer.
« Nous arrivons au domicile du chauffeur et là, nous nous rendons compte qu’il ne s’agit absolument pas d’un logement équivalent à Le Refuge. Des toilettes qui puent, pas de Wifi, pas de vue sur la mer et un logement très rudimentaire. De plus, le chauffeur chez qui nous étions logés, qui se trouve à peine à 5km de l’aéroport, nous a facturé €50. Par la suite, les locaux nous ont confirmé qu’il a exagéré sur le tarif. C’est inadmissible ! Nous avons appelé M. Johnson qui nous a informés qu’il n’est pas responsable du surbooking que Booking.com a fait. Comme nous n’avions pas d’autres solutions, nous avions convenu de rester dans le logement du chauffeur, et les propriétaires ont fait ce qu’ils pouvaient pour nous satisfaire. Pour essayer de nous calmer, M. Johnson nous a invités à prendre l’apéro à la vieille de notre départ avec nos logeurs. Il a essayé une fois de plus d’incriminer le site web. De plus, le propriétaire du logement où nous étions nous a dit qu’il devra payer une commission de 10 % à 15 % à Johnson Roussety sur les frais du logement. Et que nous ne sommes pas les premiers vacanciers à faire face à une telle situation », raconte la Belge.
Le lendemain de son séjour, le 27 novembre, Elizabeth reçoit un courrier de Booking.com l’informant qu’ils ne se sont pas présentés au Refuge et leur réclame des explications.
« Chose qui est totalement fausse ! De ce fait, M. Johnson ne doit pas payer la commission à Booking.com, mais il l’a quand même réclamée aux personnes logées chez le chauffeur. Visiblement, il fonctionne régulièrement de la sorte, car nous n’étions pas les seuls dans ce pétrin. Cela s’appelle de l’escroquerie », s’insurge Elizabeth.
N’ayant aucun recours pour réclamer réparation pour les préjudices que sa famille et elle ont subis, la dame s’est tournée vers l’équipe d’Xplik ou K. Elle demande que le gérant de l’hôtel Le Refuge lui rembourse 50 % des frais totaux encourus, c’est-à-dire € 205 (Rs 8 394,75). La dame souhaite aussi « dénoncer cette pratique afin que d’autres vacanciers ne se fassent pas duper. »
La rédaction d’Xplik ou K a pris contact avec Johnson Roussety qui n’a pas souhaité commenter cette affaire. Le cas a été référé à la Mauritius Tourism Promotion Authority pour qu’elle initie des actions.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !