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À Roche-Terre : une maison démolie «par erreur»

maison (Photo d’illustration) Un habitant de Roche-Terre est tombé des nues en découvrant que la maison de son gendre avait été totalement rasée.

Jean-Claude, un habitant de Roche-Terre, a engagé un contracteur pour démolir une structure située à l’arrière du domicile de son gendre. Sauf que l’entrepreneur a aussi rasé la maison. Si les plaignants ont obtenu l’assurance du contracteur qu’ils obtiendraient réparation, un avocat leur conseille de lui demander de mettre tout cela par écrit.

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Jean-Claude ne sait plus quoi faire pour obtenir réparation. Le contracteur dont il avait sollicité les services pour démolir une structure à l’arrière de la maison de son gendre Pascal a tout rasé sur son passage.

Ce dernier indique que son beau-père et lui ont déposé une plainte au poste de police de la région. « L’entrepreneur a admis ses torts, mais nous craignons qu’il nous roule et ne nous dédommage pas pour les dégâts causés », souligne-t-il.

Pascal précise que la maison était encore en construction. « Nous étions arrivés au soubassement. Nous avions déjà placé cinq rangées de blocs. Le sol avait déjà été complété. Les dégâts sont estimés à Rs 250 000. »

C’est le 8 avril que Jean-Claude a engagé le contracteur pour les travaux de démolition. Après des négociations et des explications, l’entrepreneur est revenu le dimanche suivant pour s’acquitter de sa tâche, sauf qu’il n’y avait personne. « Il nous a appelés, disant qu’il était sur le chantier et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter et que le travail serait fait en notre absence. »

Or, lorsqu’il est rentré, Jean-Claude est tombé des nues en voyant que la maison de son gendre n’était plus qu’un amas de pierres. Il dit avoir pris contact avec le contracteur pour lui demander des explications. « Il s’est aussitôt présenté sur les lieux, nous disant que c’est un de ses opérateurs qui s’est chargé des travaux et qu’une erreur a été commise », raconte le beau-père de Pascal.

Avis légal

Me Raj Ramsaha affirme qu’il s’agit d’une affaire au civil. « Il faut d’abord situer les erreurs. Le fait que le contracteur ait accepté ses torts est une chose. Il faut, en revanche, qu’il le mette par écrit. On ne peut pas compter sur le témoignage fait aux policiers, car c’est un témoignage oral. Si la famille arrive à obtenir ce document, la moitié du problème sera réglé », dit-il.

L’avocat conseille à Pascal de contacter un Quantity Surveyor pour qu’il fasse une estimation du montant des dégâts. « C’est primordial. Si l’entrepreneur ne les dédommage pas, le plaignant devra loger une plainte en cour civile. Pour cela, il devra solliciter les services d’un avoué. La police devra enquêter pour déterminer s’il s’agit d’un cas de damaging property », ajoute l’homme de loi. Il recommande au public de veiller à ce que le contracteur qu’il choisit pour une tâche spécifique soit détenteur d’une licence et que ce dernier énumère par écrit les travaux qui lui sont confiés, en apposant sa signature en bas du document.

 

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