Roche-Bois : une femme accuse sa voisine de l’avoir blessée à l’œil

Une dispute entre voisines a éclaté dans la localité de Roche Bois, vers 18 heures, le mercredi 17 avril. Une femme a été blessée à l’œil. 

Marie, 35 ans, une mère célibataire de trois enfants mineurs, habite à la rue Pierre Victor Albert. Elle se tenait devant sa maison après une discussion houleuse avec sa voisine. Les deux femmes habitent dans la même cour et sont toutes les deux des locataires. Depuis un certain temps, ils ne sont pas en bons termes.

Cet incident a pour toile de fond une affaire de portable. Selon Marie, sa voisine lui a fait remarquer que sa fille avait endommagé son téléphone et lui avait réclamé Rs 3 500. « Elle m’a dit que ma fille avait jeté son téléphone et l’avait cassé. Elle voulait être remboursée. Je lui ai demandé un reçu, mais elle ne m’en a pas donné », raconte Marie.

Marie explique qu’elle est allée acheter des provisions mercredi et que sa voisine l’a insultée. Elle aurait même tenté de l’étrangler. Marie s’est défendue. La voisine aurait, dans un accès de colère, lancé un morceau de bois sur la fenêtre de Marie. Elle l’aurait aussi menacé verbalement. Puis, elle aurait pris un éplucheur de pommes de terre et l’aurait enfoncé dans l’œil gauche de Marie.

Gravement blessée, Marie a été transportée d’urgence à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo par son beau-frère. Elle a été transférée à l’hôpital de Moka pour une intervention chirurgicale. Elle a été opérée le lendemain et a été autorisée à quitter l’hôpital le 16 avril. Elle a rempli un formulaire de demande d’aide médicale.

Aujourd’hui, cette mère de trois enfants, qui a récemment perdu son emploi, a du mal à joindre les deux bouts. « Je voulais chercher un emploi, mais le médecin de l’hôpital de Moka m’a dit qu’il faudrait environ six mois pour que mon œil gauche guérisse, et que je devrais continuer à suivre un traitement médical », explique-t-elle.

« Je ne comprends pas pourquoi la police n’a pas encore arrêté ma voisine. Elle aurait pu me tuer et elle se promène librement dans le quartier. Quelle sécurité ai-je avec mes enfants ? », déclare Marie.
Selon elle, ce n’est pas la première fois qu’elle a une altercation avec sa voisine. Elle avance que c’est la troisième fois.

La police a ouvert une enquête sur cet incident. Le témoignage de l’ex-mari de Marie serait essentiel dans cette affaire, car il était présent lors de l’incident.