Anwar, 56 ans, vend des ‘rotis’. Ce métier, il le fait depuis qu’il est tout petit. Au fil du temps, il y a aussi embarqué sa famille et c’est aujourd’hui leur gagne-pain. Mais depuis l’entrée en vigueur des nouvelles loi, sa femme et lui vivent dans l’angoisse.
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« J’ai une famille à nourrir. Préparer et vendre des ‘rotis’, c’est la seule chose que je sais faire. Ces lois sont trop rigides. Je n’arrive pas à comprendre ces amendements qui concernent les marchands ambulants et les ‘vitrines’ placées sur les mobylettes », explique-t-il.
Un préposé à la Traffic Branch explique que ces lois existent depuis 2010 et que les marchands ambulants n’avaient jamais le droit d’opérer comme ils le font. « Mais ils travaillaient avec discrétion. Tant qu’ils ne faisaient pas obstruction à la circulation, on les laissait opérer. On comprend qu’ils doivent gagner leur vie, mais il faut aussi régulariser la situation », dit cette source.
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