Un complexe d’appartements, destiné à des expatriés, à Rivière-Noire est au centre d'une controverse. Des habitants de la région ne voient pas d'un bon oeil ce complexe qui referme sur son site un monument historique, un four à chaux, situé dans la cour d’un bloc d’appartements,
Des officiers du National Heritage Fund ont pris connaissance de la polémique ce jeudi 6 février après avoir été alertés par des membres des Forces Vives de la région. L’accès à ce lieu public est depuis quelque temps contrôlé par ceux des habitants du complexe.
Soopaya Veerapen, le président des Force vives, dit être dans le flou. «Comment le promoteur a-t-il pu obtenir son permis ?» s’interroge-t-il.
Même son de cloche chez Jean Gaëtan. Selon cet habitant de la localité, les pêcheurs ne peuvent plus approcher cet endroit. «Nou pena plas pou embark ban poissons. Sel plas ena isi», déplore-t-il.
Le Parliamentary Private Secretary (PPS), Prakash Ramchurrun, promet l’ouverture d’une enquête après avoir visité les lieux. «C’est un patrimoine. Ce sont des officiers de la National Heritage Fund qui m’en ont informé aujourd’hui. Mo ti anvi demande District Council ki nou ena enn patrimoine ki ena enn valer extraordinaire. Comment s’est fait-il qu’il y a deux bungalows en ces lieux ?» se demande le PPS Prakash Ramchurrun.
Qui a donc accordé ce permis au promoteur ? Le président du conseil de district de Rivière-Noire, Steeve Magdeleine, renvoie la balle dans le camp du ministère des Terres et du Logement. Interrogé par Radio Plus, il a expliqué que «le permis a été accordé au promoteur en 2017 et cela suivant une 'clearance' du ministère des Terres et du Logement».
Steeve Magdeleine affirme, toutefois, qu’il n’était pas au courant de l'existence de ce monument.
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