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À Rivière-Noire hier : Alan Ganoo plaide pour la relance d’un projet gelé par le gouvernement

Alan Ganoo a rappelé que le centre des femmes de La Preneuse a rendu de précieux services à la région.

Invité d’honneur à la célébration des 20 ans du centre des femmes de La Preneuse, samedi 28 juin, Alan Ganoo, ancien député de la circonscription n˚14 (Savanne/Rivière-Noire) et ex-ministre du Transport, a profité de son discours pour défendre la cause féminine et interpeller les autorités locales. L’événement s’est tenu à Rivière-Noire en présence d’acteurs communautaires et de fondatrices du centre.

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Alan Ganoo, qui avait participé à l’inauguration du centre en 2004 alors qu’il était ministre des Services publics, a rappelé que l’obtention du terrain à l’époque avait été le fruit d’un long combat. « Ce centre autonome a rendu de précieux services à la région », a-t-il déclaré, avant de souligner que des avancées légales ont permis d’éliminer bon nombre de discriminations envers les femmes.

L’ancien ministre a ensuite mis en avant un projet lancé sous son mandat, mais aujourd’hui à l’arrêt : la création d’une foire artisanale à La Gaulette. « Une vingtaine d’étals ont été construits avec le soutien d’une subvention indienne. Mais j’apprends que le projet a été figé alors qu’il était à 75 % achevé », a-t-il déploré, en appelant à une relance du dialogue avec le conseil de district de Rivière-Noire.

S’adressant directement à Gilbert Séraphine, vice-président du conseil, présent dans l’assistance, Alan Ganoo a insisté : « Nou pa fer enn zafer politik avek sa. Lepep inn anvi gouvernman ale ek inn met enn lot gouvernman. Nou respekte desizion elektora. Me kan enn zafer bon pou la sirkonskripsion, fodre nou kapav prezerv li. Perfeksionn li si bizin. Me seki pli inportan li rann enn servis tou bann madam pran depi Tamarin ale ziska Le Morne. »

Louise Richmond, présidente du centre, a pour sa part salué les progrès accomplis depuis deux décennies : « Ce lieu a permis à de nombreuses femmes de lancer leur propre activité. Dans un monde en crise, l’entraide reste fondamentale. »

Arlette Labonne, cofondatrice, a évoqué l’origine du projet : « En 2001, il n’y avait aucun centre entre Bambous et Baie-du-Cap. Nous avons désigné une représentante dans chacune des 25 localités. » Le centre, qui propose aujourd’hui des formations en blanchisserie, hôtellerie et repassage, a permis à plusieurs jeunes d’être recrutés dans des hôtels de la région. Un modèle d’autonomisation qui, selon ses fondatrices, mérite d’être consolidé et étendu.

  • Nou Lacaz

 

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