À Rivière-du-Rempart : un homme agresse deux jeunes à coups de sabres

Un jeune de 22 ans et son ami de 23 ans, des habitants de Rivière-du-Rempart, ont été agressés à coups de sabres samedi soir par un maçon de 29 ans qui habite la même localité. La victime de 22 ans est à l’unité des soins intensifs à l’hôpital SSRN, Pamplemousses. Le suspect a été arrêté dimanche.

Vimalen C., 22 ans, et son ami Barlen N., 23 ans, samedi soir, ont été agressés par un homme armé de deux sabres samedi soir alors qu’ils étaient en pleine conversation.Le suspect est Vicky B., un maçon de 29 ans. Il s’en est pris à Vimalen C. et lui a infligé des blessures à la tête et au cou. Le jeune homme est tombé. Son ami Barlen N. a tenté de lui porter secours sous les yeux de l’agresseur. C’est alors que l’homme, furieux, a assené des coups à Barlen N. avant de prendre la fuite.

 Les deux amis ont été transportés d’urgence à l’hôpital SSRN, Pamplemousses. Barlen N. a été admis en salle après avoir subi une intervention chirurgicale. Quant à Vimalen C., il a été admis à l’unité des soins intensifs. Il est placé sous sédation et respiration artificielle. Son état de santé inspire de vives inquiétudes. Barlen N. n’a toujours pas encore donné sa version des faits à la police car il est en état de choc.

Barlen N. a seulement dit à la police que Vicky B. l’a agressé alors qu’il portait secours à son ami. Selon les informations recueillies, il s’agirait d’un règlement de comptes.

Agression avec préméditation

Dimanche matin, la police de Rivière-du-Rempart a arrêté le présumé agresseur. Celui-ci n’a pas encore donné sa version des faits. Il a comparu devant la Bail and Remand Court sous une charge provisoire d’agression avec préméditation. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été conduit en cellule policière. Il comparaîtra devant le tribunal de Pamplemousses ce lundi.

Saroja, 46 ans, la mère de Vimalen C. est sous le choc : « Je connais Vicky car il habite la même localité. Mo garson finn bien gagn koud sab kot so likou e kot so latet. Depi finn ariv sa agresion la, li ankor inkonsian. On ne connaît pas la cause de cette agression. » L’enquête est placée sous la supervision de l’ASP Boodhun.