Rita Venkatasawmy : «Un enfant violent est souvent une ancienne victime» 

« Reflecting deeply and acting concretely to protect children of the Republic of Mauritius from all forms of violence » : tel est le thème d’un atelier de travail de deux jours organisé, à l’hôtel Gold Crest à Quatre-Bornes, par le bureau de l’Ombudsperson for Children. 

L’ouverture de cet atelier de travail, qui réunissait des fonctionnaires du ministère de la Femme et de la Protection des enfants, des travailleurs sociaux, des responsables de la Brigade pour la Protection des Mineurs, entre autres, a eu lieu le mercredi 24 juillet. Également présents Moumina Houmed Hassan (ministre de la Femme et de la famille de Djibouti), Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre mauricienne de l’Éducation, et l’Attorney General, Maneesh Gobin. 

Il y a eu également la présentation d’un poster axé sur le thème Parental Alienation dans le cadre d’une campagne organisée par le bureau de l’Ombudsperson for Children. 

« Il est important de réfléchir à la question de la violence à l’égard des enfants. Mais encore sur le phénomène des enfants qui sont auteurs de violence. Nous recevons souvent des plaintes où on nous demande de placer ces enfants dans des centres correctionnels. Un enfant violent a été sans l’ombre d’un doute une victime de violence dans le passé. J’estime que la réflexion doit précéder l’action », a indiqué Rita Venkatasawmy. Et d’ajouter s’il y a beaucoup d’initiatives en cours pour combattre la violence envers les enfants, il est également primordial d’avoir une coordination avec tous ceux qui œuvrent en faveur de la protection des droits des enfants à Maurice. « On ne peut travailler chacun à sa façon. C’est pour cela qu’on a invité beaucoup de personnes aujourd’hui pour participer à cet atelier de travail axé sur la violence à l’égard des enfants. Il est impératif qu’on agisse et qu’on prenne des actions tous ensemble. Cela, en consultant les documents mis à notre disposition par l’Organisation des Nations Unies et la Convention des droits de l’enfant. C’est comme cela que nous arriverons à développer des stratégies pour mieux combattre la violence envers les enfants, » conclut l’Ombudsperson for Children.