Rita Heeralall passionnée de beauté

Féminine à souhait, Rita Heeralall a le sourire facile. La pétillante directrice d’Espace Beauté vient de se découvrir une nouvelle passion pour la décoration d’intérieur et s’adonne à l’embellissement des pièces. Adepte de la gastronomie française également, elle confie croquer la vie à pleines dents. Fini le bling-bling. Rita Heeralall mise sur un look beaucoup plus sobre mais raffiné. À 51 ans, elle continue à étonner plus d’un par son look parfait et son style soigné. « Je ne sors jamais sans mon maquillage et mes talons. Même pour aller à la boutique du coin », ironise-t-elle. Toujours coquette, elle se met sur son 31 chaque jour parce qu’au-delà de plaire les autres, il faut avant tout se faire plaisir, selon elle. Debout à 6 heures du matin, Rita a besoin d’une bonne heure pour se préparer avant de sortir. « Je ne peux pas me bousculer le matin. C’est le moment où je me consacre un peu de temps en faisant ce que j’aime le plus : me maquiller », raconte-t-elle. Son rituel beauté dure ainsi une heure et, par la suite, elle choisit minutieusement les vêtements qu’elle portera, ainsi que les accessoires, sac à main et chaussures qui siéent.

Une bosseuse

« J’ai toujours été comme ça. Petite déjà, je piquais le maquillage des autres pour maquiller ma nounou ou ma grande sœur », relate-t-elle. Mais derrière cette main de velours, se cache une femme déterminée et prête à affronter les obstacles de la vie. Séparée de son époux depuis quelques années, elle s’est accrochée à son amour pour la beauté globale de la femme pour ne pas sombrer. « Le travail a été ma bouée de sauvetage, mais il faut surtout travailler par passion. Si la passion n’y est pas, l’aventure ne dure pas longtemps », avoue celle qui a créé le concept d’Espace Beauté en 1992. L’innovation doit être constante, selon elle. « Malgré les problèmes survenus sur le plan personnel, le travail devait se faire. Le client ne doit, en aucun cas, être affecté. Le service doit rester impeccable », fait-elle comprendre.

Reconversion à 180 degrés

Rita a d’abord été pharmacienne. Elle a fait ses études en Angleterre et y est restée pendant onze ans avant de revenir au pays pour changer de carrière et lancer Espace Beauté. Cette année, elle innove en proposant un soin rajeunissant par une nouvelle machine, le Hydraderm Cellular Energy. Lancée en avant-première à Maurice par Guinot de France, ce soin vient ainsi redonner un nouveau dynamisme à l’entreprise. D’ailleurs, notre interlocutrice a ouvert une nouvelle branche au Caudan Waterfront en décembre dernier. « Je travaille beaucoup pour pouvoir étendre l’entreprise et redonner l’identité que j’y ai insufflée il y a 25 ans », fait comprendre Rita qui raconte s’être déjà levée à 4 heures du matin, pour avoir oublié d’envoyer un mail à un client. « Je me retrouve aussi à travailler 7 jours sur 7 et ce jusqu’à minuit pour gérer toute la partie administrative de l’entreprise », explique-t-elle.

Cuisine et déco

Mais il n’y a pas que le travail dans la vie ; il y a les petits plaisirs aussi. Et Rita Heeralall les croque à pleines dents. Elle confie avoir un petit faible pour les gato pima. « Je suis une gourmande. Ne me demandez pas de maigrir, j’ai passé 40 ans de ma vie à essayer de perdre mes kilos en trop. Mais, maintenant je les assume pleinement. Je suis ronde et fière de l’être. Et je compte bien continuer à me faire plaisir avec les douceurs », avoue-t-elle avec le sourire. Depuis deux ans, elle fait aussi partie d’un groupe de passionnées de la cuisine : le Cooks Club. Chaque mois, chacun invite les membres à une démonstration culinaire et à déguster les bons petits plats. C’est avec ce même plaisir de cuisiner qu’elle reçoit ses amies dans son nouvel appartement, décoré de ses mains. « Là, l’aventure a été extraordinaire. Après ma séparation, j’ai emménagé dans un appartement qui était vide et j’ai dû faire la décoration intérieure. C’est ainsi que je me suis découvert cette nouvelle passion. Aujourd’hui, je peux prendre une échelle et commencer à peindre sans gêne ou encore à coller un papier-peint au mur », révèle-t-elle avec émerveillement.