
À Riche-Terre, dépôts sauvages et fossés obstrués exaspèrent les habitants, qui dénoncent un système de collecte défaillant. Les autorités promettent inspections, sanctions et nettoyage pour enrayer nuisances visuelles, sanitaires et environnementales.
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À Riche-Terre, le long d’un axe routier parmi les plus fréquentés de la région, le spectacle est préoccupant : des déchets jonchent les bas-côtés, des fossés obstrués par des détritus, sacs-poubelles éventrés et palettes de bois abandonnées. Cette accumulation d’ordures à ciel ouvert reflète un problème persistant de voirie et d’entretien qui agace et inquiète les habitants.
Sur le terrain, les images suffisent à illustrer l’ampleur du problème : sacs noirs gonflés de détritus entassés derrière des palettes, plastiques et cartons mêlés à une végétation desséchée, bouteilles en plastique et boîtes jetées dans les fossés… Lorsqu’il pleut, l’eau ne peut plus s’écouler, piégée par ces barrages de déchets.
Les habitants déplorent une situation qui perdure depuis des années et pointent du doigt un système de voirie jugé défaillant. « Les fossés sont rarement nettoyés et la collecte des ordures n’est pas régulière », avance un riverain. Pour beaucoup, l’absence de contrôle favorise les dépôts sauvages, souvent réalisés de nuit. « On voit des camionnettes venir jeter directement dans les caniveaux. Personne ne dit rien et rien ne change », ajoute un autre.
Au-delà de l’aspect visuel, les conséquences sanitaires sont alarmantes. La prolifération de rats et de chiens errants est devenue un problème à part entière, augmentant les risques pour la santé publique. Les fossés et les eaux stagnantes constituent aussi des foyers idéaux pour les moustiques, avec un risque accru de maladies vectorielles. « En saison des pluies, c’est encore pire. Les moustiques prolifèrent », témoigne un habitant.
Pour les résidents, une intervention rapide et énergique s’impose. Ils réclament un nettoyage complet, la remise en état des fossés et un système de collecte fiable et régulier. Beaucoup plaident aussi pour des mesures dissuasives, telles que des amendes sévères et l’installation de caméras de surveillance. « Tant qu’il n’y aura pas de sanctions, les dépôts sauvages continueront », résume un autre habitant.
Joint au téléphone, le ministre Rajesh Bhagwan assure que des préposés du ministère de l’Environnement se rendront sur place pour constater la situation. Il déplore de tels agissements et rappelle que la police de l’Environnement sera intransigeante avec les contrevenants. Il appelle à la mobilisation citoyenne pour mettre fin aux dépôts sauvages et préserver la salubrité de la région: « Nous allons assurer une coordination avec le conseil de district et faire un suivi strict. Ceux qui polluent devront faire face à la loi. »

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