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À Riche-Terre : JinFei invitée à compenser douze familles de squatters

Le gouvernement a invité, mardi, la société chinoise à aider financièrement les squatters qui occupent une portion des terres à Riche-Terre.

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La société chinoise JinFei n’a pas d’autre alternative. Elle devra apporter une aide financière à la douzaine de familles qui squattent une partie des terres qui lui ont été offertes par l’État dans le cadre du vaste projet de développement. Certaines de ces familles de quatre à cinq personnes vivent sur place bien avant que le gouvernement de Navin Ramgoolam n’ait accordé ces terres à Tianli pour la création d’une Zone économique spéciale.

Cette décision a été prise au cours d’une réunion de haut niveau présidée par Showkutally Soodhun, ministre du Logement et des Terres, à l’Hôtel du Gouvernement, mardi. Cette rencontre été conviée à la demande de Soodesh Callichurn, ministre du Travail, , également député de la circonscription Pamplemousses / Triolet (no 5), ainsi que ses colistiers. Cela afin qu’une solution soit trouvée pour ces familles. L’existence de ces squatters a été portée à la connaissance du gouvernement par JinFei, il y a un peu plus d’un mois. Elle a sollicité l’aide des autorités pour les déloger.

Une enquête de terrain a révélé que ces familles vivent dans des conditions précaires dans des cases en tôles et mêmes sous des tentes de fortune, sans eau ni électricité. Une telle proposition a toutefois été écartée, d’autant que le délogement des planteurs de Riche-Terre, qui ont par la suite entamé une longue grève de la faim à Triolet, est encore dans les mémoires.  

Confidentialité

La tenue de la réunion de mardi s’est donc faite en toute confidentialité, pour que d’autres personnes n’aient vent de la demande du gouvernement auprès de JinFei et n’investissent les lieux dans l’espoir de se remplir les poches. Outre la compensation que JinFei devra verser aux squatters, elle devra éventuellement leur trouver un emploi lorsqu’elle concrétisera ses projets d’envergure.

De l’autre, la National Housing Development Company ainsi que la National Empowerment Foundation, sous l’égide du ministère de l’Intégration sociale, ont été invitées à trouver où à construire des logements à ces familles. La liste des bénéficiaires a déjà été établie, ce qui devrait ôter l’envie à toute personne malintentionnée de se clamer squatter.

 

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