Rezistans ek Alternativ : «Payer le prix d’une vendetta politique»

Rezistans ek Alternativ réclame une commission d’enquête  dans l’intérêt national dans le cadre de l’affaire Betamax. Les membres du mouvement politique sont revenus sur les mesures budgétaires et les faits qui ont marqué l’actualité cette semaine. Ils animaient une conférence de presse sur le Budget 2017-2018. Stephan Gua a commenté l’affaire Betamax mais, avant d’aborder le sujet, il a souligné que le budget semblait nous diriger dangereusement vers la perte de notre souveraineté.

« La population de Maurice ne doit pas payer le prix d’une vendetta politique dans l’affaire Betamax. C’est déjà le cas pour l’affaire BAI. » Selon lui, il y a des zones d’ombre dans cette affaire. Il a rappelé qu’en 2010, Showkutally Soodhun serait allé jusqu’à défendre Betamax au Parlement, lors d’une PNQ. « Ce n’est pas normal que le peuple ne soit pas tenu au courant des conditions pour le contrat, mais que c’est lui qui doit payer. »

Le parti de gauche demande la mise sur pied d’une National Interest Commission regroupant parlementaires et membres de la société civile, pour se pencher sur l’affaire Betamax. Selon Kugan Parapen, il s’agit d’un budget de continuité « dans la mauvaise direction ». Il a ajouté que le système économique prôné par Pravind Jugnauth se rapprochait du model économique colonial. « Les grosses entreprises utilisent nos ressources et c’est normal de les taxer, mais il y a un lobby de la part des groupes ultra libéraux. Le gouvernement est contrôlé par l’élite économique du secteur privé. »